SABRINA |
NOTE : A |
Fiche technique : Film américain de Billy Wilder (1954)
Avec : Sabrina Fairchild : Audrey Hepburn Linus Larrabee : Humphrey Bogart David Larrabee : William Holden Oliver Larrabee : Walter Hampden Thomas Fairchild : John Williams Maude Larrabee : Nella Walker Elizabeth Tyson : Martha Hyer Gretchen Van Horn : Joan Vohs Le baron : Marcel Dalio Le professeur : Marcel Hillaire Mr. Tyson : Francis X. Bushman Mrs. Tyson : Kay Riehl
Photographie : Charles Lang Jr Costumes : Edith Head et Hubert de Givenchy |
Si "Sabrina" est un film aussi magnifique, ce n'est pas uniquement du à la présence à l'écran de la seule femme que je ne pourrais jamais aimer, Audrey Hepburn. Bien sûr, si vous me connaissez, vous vous douterez que je ne peux m'empêcher de penser qu'elle y est pour beaucoup. Je ne vais donc pas m'appesantir sur sa grâce et sa beauté inégalées qui prennent toute leur mesure dans ce film. "Sarbrina" est une comédie romantique très classique, si ce n'est par sa qualité tout à fait exceptionnelle. Il faut dire que l'affiche est une des plus belles jamais réunie. Derrière la caméra, Billy Wilder, peut-être le plus grand réalisateur de comédie de l'histoire ("Certains l'aiment chaud", "7 ans de Réflexion", "La Vie Privée de Sherlock Holmes"...) et pour accompagner Audrey Hepburn, deux légendes d'Hollywood, Humphrey Bogart et William Holden. Une pléiade de stars à faire passer la Voie Lactée pour une misérable ampoule de 50 Watts. Le succès en salle fut d'ailleurs énorme et a confirmé Audrey Hepburn comme une immense vedette (ce n'était que son deuxième film à Hollywood, après "Vacances Romaines"). Très rythmé, bourré d'humour et, naturellement, parfaitement interprété et réalisé, "Sabrina" n'a rien à envier aux comédies anglaises actuelles, "4 Mariages et un Enterrement" ou le "Journal de Bridget Jones". Je suis persuadé que si le film sortait maintenant, il rencontrerait le même succès. Seul le montage (les plans sont plus longs) et bien-sûr le noir et blanc le différencient des productions contemporaines. Enfin si, il y a
quand même une énorme différence. L'absence totale du sexe. Enfin, du
moins en apparence. "Sabrina" est une parfaite illustration des
allusions cachées et des sous-entendus poétiques utilisés par les
auteurs de l'époque pour parler de la chose. Croyez-vous vraiment que
lorsque Audrey Hepburn dit :
"Paris, c'est pour la Vie en Rose", on ne parle que de musique ?
Ce film est peuplé de ces métaphores qui, prises au premier degré,
n'ont aucune chance de choquer les ligue de bonne morale. Mais avec un œil
un peu moins innocent, le film prend une autre tournure. |