LE SEIGNEUR DES ANNEAUX : LE RETOUR DU ROI |
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NOTE : A |
Fiche technique : Film américano-néo-zélandais de Peter Jackson (2003)
Ian Holm :
Bilbon Sacquet Bernard Hill : Theoden Miranda Otto : Eowyn John Noble : Denethor Lawrence Makoare : le Roi Sorcier Paul Norell : le Roi des Morts Karl Urban : Eomer David Wenham :
Faramir |
Les meilleures
choses ont une fin et "Le Seigneur des Anneaux" n'échappe pas
à la règle. Voici donc venu "Le Retour du Roi", dernier volet
de la trilogie. Ce film propose donc une conclusion à la plus grande saga
épique de tous les temps. Mais plus qu'une conclusion, il s'agit d'une
apothéose. Il est inutile de revenir ici sur la beauté visuelle du film et sur la formidable puissance du scénario. Il suffit de se référer au critiques écrites sur "La Communauté de l'Anneau" et "Les Deux Tours". Ce que je voudrais ici souligner, c'est l'immense qualité des acteurs, dont on parle peu, noyés sous le déluge d'effets spéciaux. Elijah Wood est notamment merveilleux. On peut lire chez lui tout la souffrance qu'éprouve Frodon. Ceci est d'autant plus remarquable que cette dernière occupe une grande partie du récit dans le livre, mais peu de temps dans le film. Pourtant, on en saisit toute l'intensité. C'est en grande partie grâce à lui que ce dernier volet est proprement bouleversant. En effet, "Le Retour du Roi" est aussi une réflexion profonde sur le devoir, la responsabilité, le pouvoir, l'amitié, le courage. Si certains dialogues des deux précédents épisodes n'avaient pas toujours la portée voulue, cet aspect de l'œuvre prend ici toute sa dimension au cœur de l'action. Les dernières minutes sont particulièrement réussies et ont arraché des torrents de larmes à ma voisine au cinéma (et quelques unes à moi aussi, il faut bien l'avouer). Mais elles le sont surtout car elles couronnent un souffle épique et une beauté éblouissante qui parcourent tout le film. Enfin, il faut remercier Peter Jackson d'avoir tenté ce pari fou, auquel personne n'avait osé s'attaquer. Il a réussi et de quelle manière, offrant au septième art un de ses joyaux. Le livre trône au sommet du monde littéraire, le film est une étoile flamboyante au firmament cinématographique. Un film trop beau pour être vrai ! |