
Espérons que notre sprinter saura faire preuve de la même longévité au haut niveau que notre marcheur. Si c’est le cas, Christophe Lemaître récoltera une gloire médiatique auquel Yohan Diniz n’aura injustement jamais le droit. Mais notre pays est forte pour s’enthousiasmer pour un athlète à la première performance quelque peu remarquable, sans jamais se demander s’il s’agit là d’une vraie révélation ou d’un pic de forme sans lendemain.
Pourtant avec un deuxième titre de champion d’Europe, 4 ans après le premier, et un titre de vice-champion du monde, Yohan Diniz s’est forgé un palmarès dont peu d’athlètes français peuvent se vanter. Une tête bien faite dans un corps sain, n’est pas la définition parfaite du champion ?