
Comme souvent chez Gaspard Noé, le spectateur se retrouve plonger sans aucun fard dans la réalité crue de ce que vivent les personnages. Ces derniers sont au nombre de trois (les deux parents âgés et leur fils) et l’écran est toujours coupé en deux pour nous permettre de suivre simultanément les allers et venues de deux d’entre eux. Le procédé peut surprendre au début mais on s’y fait vite, surtout que le réalisateur n’en abuse pas et ne cherche pas à en faire un élément gratuit et inutilement spectaculaire. Il sert au contraire le propos de Vortex et lui donne une vraie force. On sent néanmoins Gaspard Noé tiraillé par ses démons et flirter parfois avec l’excès sur la fin. Il parvient tout de même à se contrôler et ne vient jamais nuire à l’émotion sincère qu’il a su faire naître.
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