TOUT LE MONDE N’A PAS LA CHANCE D’AVOIR LE CUL BORDE DE NOUILLES

ameliemauresmoDécidément, Amélie Mauresmo est fâchée avec le calendrier… Enfin surtout avec celui de l’Equipe de France de football.

Le départ à la retraite d’Amélie Mauresmo, même s’il était dans l’air du temps depuis de longs mois, va laisser un grand vide dans le sport français. Un vide trop peu ressenti par rapport à son splendide palmarès. Et tout ça, en grande partie par la faute des Bleus…

Gagner Wimbledon la veille d’une finale de Coupe du Monde n’était évidemment pas délibéré, mais il a plongé pour l’éternité ce magnifique exploit dans une indifférence particulièrement injuste. A jamais, l’énumération de son palmarès sera ponctuée par des « ah tiens, elle a gagné Wimbledon… Je ne m’en rappelais pas… ». La vie est ingrate… même si les 15 000 000 de dollars de gain accumulés dans sa carrière sont là pour faire passer la pilule.

Bien sûr, il y’aura des mauvaises langues pour dire que l’heure de gloire de Mauresmo, entre la fin 2005 et la fin 2006, a avant tout été une période où les quatre meilleures joueuses au monde, les sœurs Williams et les deux Belges Clijsters et Hénin, connaissaient des soucis physiques divers. N’empêche, l’histoire du sport français n’a connu que très peu de champions numéro 1 mondial dans un sport qui n’est pas divisé en multiple sous-catégories (comme le sont l’athlétisme, la natation ou le judo). Amelie Mauresmo est l’égale d’un Prost, d’un Hinault ou d’un Loeb et on ne pourra jamais le lui enlever.

Au café du commerce, encore une fois, Mauresmo n’occupera donc pas les conversations comme elle le devrait. La faute au tirage au sort de la Coupe du Monde 2010. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la France n’a pas à se plaindre ! L’autre jour, l’Equipe reconnaissait une seule qualité à Domenech…celle d’être chanceux… Et bien, visiblement, les astres sont encore avec lui… Jusqu’au 11 juillet ?

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