
L’Equipe de France n’a livré aucun match réellement satisfaisant depuis septembre 2006, et une victoire contre l’Italie. Cela remonte à près de 4 ans, 4 ans pendant lesquels les Bleus se sont englués dans des problèmes d’organisation aussi bien offensive que défensive. Domenech avait beau changer les joueurs, les schémas de jeu, rien n’y a fait, la lumière n’est jamais venue et va nous conduire tout droit au désastre qui de dessine très nettement désormais.
On y croyait parce que les miracles en football existent. La France en 2006 en fut la preuve éclatante. Des collectifs qui naissent à partir de rien, le temps d’une compétition, où des joueurs moyens deviennent des génies, où des entraîneurs médiocres deviennent de fins tacticiens. Mais les miracles ont beau exister, ils restent des miracles, c’est à dire des évènements rares. Ils sont l’exception, pas la règle. Alors, oui, nous avions raison d’y croire, mais au final, c’est la logique qui va triompher.
C’est nulle la logique. C’est triste, ça n’a aucune imagination. Ca ne fait pas rêver, ça ne déçoit même pas vraiment. Nous étions bien naïfs de croire que les Bleus allaient d’un coup réussir ce qu’ils échouent à réaliser depuis 4 ans. Mais le football n’est qu’un jeu après tout. Alors nous aurions bien tort de nous interdire une douce naïveté enfantine.
Cette même naïveté qui pourrait nous faire encore espérer que tout est possible ? Ou enfin bon, faut pas non plus confondre naïveté et aveuglement…