RAIPONCE : Humour, aventure et 3D

raiponceafficheMes goûts cinématographiques sont relativement éclectiques. Pour preuve, il y’a quelques jours, je me suis fait une soirée ciné où j’ai vu successivement Machete… et Raiponce. Effectivement, difficile de faire plus différents. Mais en tout cas, j’ai passé une très bonne soirée, puisque ils constituèrent tous deux de vrais moments de plaisir cinématographique. Ce film d’animation confirme également un retour au top du secteur « classique » de Disney.

Raiponce est une jeune fille de 18 ans qui vit recluse dans une tour dont elle n’est jamais sortie, sous la surveillance de celle qu’elle croit être sa mère. Elle ignore qu’elle est en fait la fille du roi et de la reine qui la recherchent depuis son enlèvement tout bébé. Elle possède une chevelure magique capable de garantir la jeunesse éternelle à sa mère adoptive. Mais Raiponce ne rêve que d’une chose, visiter le monde et voir de près les lumières qui illuminent le ciel tous les ans le jour de son anniversaire.

Raiponce n’est pas au niveau du magnifique La Princesse et la Grenouille qui nous avait enchanté en janvier dernier. Mais il constitue un vrai bon divertissement familial chargé d’aventure et d’humour. Il n’a aucun complexe à nourrir vis-à-vis des productions de la branche Pixar, même si le ton est un peu plus enfantin et beaucoup plus classique. On ne s’ennuie pas une seule seconde, entraîné par le rythme rapide de l’intrigue.

Raiponce reprend une recette classique chez Disney : des personnages humains relativement réalistes et un élément animal à l’esprit « cartoon ». Ou plutôt deux ici, avec un caméléon et un cheval. Tous les deux apportent un vrai plus et un bonne dose de rire. Le vrai charme de ce film repose ici, car l’histoire principale ravira sûrement plus les jeune têtes blondes que les adultes même restés de grands enfants. Elle n’est pas désagréable à suivre, mais très classique et sans grosses surprises.

raiponceRaiponce manque cependant d’un vrai moment phare, d’une scène réellement inoubliable et enthousiasmante, comme pouvaient l’être par exemple le dernier quart d’heure de Toy Story 3 ou les dix premières minutes de Là-haut. Il y’a beaucoup de moments sympas, mais pas de séquences que l’on a envie de voir et se raconter encore et encore. De même, les chansons sont sympathiques, mais aucune qui restent réellement en mémoire. Bref, il s’agit là d’un très bon film d’animation Disney, mais peut-être pas d’un futur grand classique.

Par contre, j’ai été enthousiasmé par les aspects techniques. Soit, c’est moi qui n’avais pas tout à fait les yeux en face des trous précédemment, ou bien il y’a eu réellement un bond en avant dans la maîtrise technique de la 3D. Cela se remarque surtout dans le relief des personnages qui est réellement impressionnant. Pour la première fois peut-être, je n’ai pas du tout regrette cet euro supplémentaire que j’ai du débourser pour les lunettes. Même Toy Story 3 ne m’avait donné cette impression de relief, sans esbroufe, sans objets sortant loin de l’écran, mais général et sur tout les éléments du décor. Ca m’a vraiment bluffé et sonne pour moi comme le vrai avènement de la 3D.

Raiponce ravira donc toute la famille. Idéal pour passer un bon moment, même si ce film n’est pas le plus inoubliable des Disney.

Fiche technique :
Production : Walt Disney Animation Studios
Distribution : The Walt Disney Company France
Réalisation : Nathan Greno, Byron Howard
Scénario : Dan Fogelman, d’après le conte des Frères Grimm
Montage : Tim Mertens
Décors : Doug Rogers
Musique : Alan Menken et Glenn Slater
Effets spéciaux : Lino Di Salvo et Mark Mitchell
Directeur artistique : Dave Goetz
Durée : 101 mn

Casting :
Mandy Moore : Raiponce
Zachary Levi : Flynn Rider
Donna Murphy : Mère Gothel
Ron Perlman : Frère Stabbington 1
Ron Perlman : Frère Stabbington 2
M.C. Gainey : Capitaine de la Garde

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