ET POUR QUELQUES SECONDES DE PLUS

manchestercityLes moments les plus légendaires du sport sont souvent ceux où tout bascule à la dernière seconde. Alors que vous avez totalement perdu espoir, le destin bascule pour le plus grand des bonheurs. Au contraire, alors qu’il ne restait plus que quelques secondes avant le bonheur absolu, vous en êtes soudain privé et tout semble s’écrouler autour de vous. France-Bulgarie de 1993 et France-Italie de 2000 ont sont les deux parfais exemples opposés. Ce dimanche, les supporters de football ont eu à nouveau l’occasion de vivre de telles émotions.

Le final du championnat d’Angleterre a constitué un de ces moments de pure folie, où deux buts dans les arrêts de jeu ont permis à Manchester City de remporter le titre au détriment de Manchester United. Quand on connaît la rivalité, loin d’être amicale, entre les deux clubs et leurs supporters, je ne veux même pas imaginer dans quelle hystérie ont pu être plongés ces derniers. J’avoue, j’en ai même eu les larmes aux yeux. Pourtant, je me fichais bien de savoir lequel des deux allait être sacré. Simplement, le scénario fut si incroyable, si inattendu, si renversant, si intense qu’il nous transmettait un enthousiasme allant bien au-delà de l’attachement à un club. Il nous rappelait tout simplement pourquoi le football procure cette incroyable passion.

Quelques heures plus tard, pendant de longues secondes, j’ai tenu ma tête dans mes mains, abattu par une vraie déception. Montpellier venait de marquer le but de la victoire à la dernière seconde contre Lille. Au final, cela ne changera peut-être rien, mais les chances de voir le PSG devenir champion en ont été considérablement diminuées. Si le club de l’Hérault bat largement Auxerre, il n’y aura rien à regretter. Mais le scénario de dimanche soir a été cruel pour les supporters parisiens dont je fais partie. Là encore, c’est parce que tout a basculé à la dernière seconde que le résultat final est dur à accepter.

Si dimanche prochain, le PSG finissait champion par un but à la dernière seconde, l’émotion serait incommensurable. Mais si c’est l’inverse… Non, je ne veux même pas l’imaginer…

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