LE CALVAIRE EST FINI

franceecosseLe calvaire est enfin terminé. Le tournoi 2013 se termine certes sur une victoire, mais aussi sur une dernière place, alors qu’on avait parlé de Grand Chelem avant le début de la compétition. Battre une Ecosse qui manque terriblement de puissance physique constituait le minimum syndical pour ne pas se couvrir d’une honte totale. C’est chose faite, mais vue la manière, il n’y pas de quoi pavoiser. La première mi-temps notamment fut d’une désespérante faiblesse et l’équipe de France n ‘a vu la lumière en seconde uniquement parce que le XV au chardon a baissé de pied physiquement.

On dit souvent pour se rassurer que c’est dans la défaite que l’on apprend et que l’on grandit. On peut donc s’attendre à un Tournoi riche en enseignements et voir le XV de France prendre une bonne dose de maturité. Tout cela n’est évidemment qu’un poncif comme les commentaires sportifs les aiment tant. Il n’y a rien à retenir, rien à sauver de cette compétition. Le projet de jeu n’a pas avancé et on aurait bien du mal à dégager une colonne vertébrale, si ce n’est le seul Picamoles. La sortie sur blessure de Frédéric Michalak, si décevant, peut nous faire penser que le chantier de la charnière va encore être remis sur l’ouvrage.

On peut donc s’attendre au pire à l’été en Nouvelle-Zélande. Mais quand on connaît un peu l’histoire du rugby et du XV de France, rien n’est impossible et on peut aussi s’attendre au meilleur.

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