J’aurais donc enchaîné en deux jours, un film sur AQMI (Timbuktu… la critique viendra plus tard… quand j’aurais vu la fin puisque ma projection a été interrompue 20 minutes avant le dénouement, pour cause de surchauffe inopinée du projecteur), un film sur les khmers rouges (le Temps des Aveux) et un film sur les conséquences de la Révolution Culturelle, Coming Home, donc je vais vous parler ici. Fallait garder le moral pendant les fêtes ! Il est intéressant de voir comment tous ces sujets pas si éloignés entre eux ont pu donner des films aussi radicalement différents.
Coming Home n’est pas un film politique, mais un mélo. Certes, le contexte historique sert de point de départ, mais ce qui compte ce sont les relations entre les personnages. Un triangle entre une femme amnésique, son mari de retour après des années mais qu’elle ne reconnaît pas et leur fille rongée par la culpabilité. Tout l’enjeu du scénario est de savoir si cette famille totalement éclatée va réussir à se reformer et permettre aux protagonistes d’accéder à une forme de bonheur et d’apaisement.
Au final, Coming Home propose un scénario assez linéaire. Certaines scènes dégagent une émotion réelle et touchante, mais il manque quand même cette étincelle qui nous bouleverserait définitivement. On ne s’ennuie pas vraiment, mais on est bercé par un certain train-train dont rien ne vient jamais vraiment nous sortir. Une expérience pas désagréable donc, mais qui n’a rien d’exceptionnelle, malgré trois acteurs formidables, dont Gong Li, qui surjoue peut-être un tantinet, mais toujours avec son immense talent.
LA NOTE : 12/20