IXCANUL : Un mariage et un enterrement

ixcanulafficheNe regardant pas trop la télévision et encore moins les chaînes documentaire et n’ayant par le budget pour visiter un nouveau pays par an, il ne me reste que le cinéma pour voyager partout autour du monde. Heureusement, ce loisir propose de nombreuses occasions de découvrir des contrées lointaines (et pas simplement des galaxies lointaines, très lointaines…). Ixcanul nous donne l’occasion de partir au Guatemala pour un voyage plus dramatique que d’agrément, mais un très beau voyage tout de même.

Ixcanul nous plonge au cœur de la conditions des populations indigènes rurales du Guatemala. Autant dire qu’on est assez loin des Ch’tis à Las Vegas, ce qui me rappelle pourquoi justement je ne regarde pas trop la télévision. La découverte se fait au travers d’une histoire solidement construite avec de vrais rebondissements. On se passionne donc autant pour l’intrigue que pour le dépaysement et la découverte. Une double dose de plaisir qui rend en plus moins bête et ignorant.

ixcanulIxcanul bénéficie de plus d’une réalisation soignée. Jayro Bustamante ne dispose pas de moyens illimités, cela se sent, mais il en tire le meilleur grâce à un vrai sens de l’image. Il met merveilleusement bien en valeur ses acteurs pourtant tous amateurs qui n’ont rien à envier à personne. Une mention spéciale à l’actrice principale, Maria Mercedes Coroy, qui porte une bonne partie du film sur ses frêles épaules. C’est incroyable comme le talent est équitablement réparti sur cette planète. Ce film en est la preuve…

Réalisation : Jayro Bustamante
Scénario : Jayro Bustamante
Musique : Pascual Reyes
Photographie : Luis Armando Arteaga
Montage : César Díaz
Décors : Pilar Peredo
Costumes : Sofia Lantan
Son : Eduardo Cáceres
Mixage : Julien Cloquet
Maquillage : Aiko Satô
Production : Jayro Bustamante, Inés Nofuentes (productrice exécutive), Marina Peralta, Pilar Peredo, Edgard Tenembaum
Pays d’origine : Guatemala
Durée : 100 minutes

Casting :
María Mercedes Coroy : María, la fille
María Telón : Juana, la mère
Manuel Antún : Manuel, le père
Justo Lorenzo : Ignacio, le contremaître
Marvin Coroy : Pepe, l’amant de María
Leo Antún : le guide spirituel
Fernando Martinez : le policier

 

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