REVONS 2016…

rio2016En regardant l’Année du Zapping, j’ai eu beaucoup d’occasions de pleurer. Il est vrai que rarement le monde ne nous en aura offert autant qu’en 2015. Mais j’ai quand même affiché un grand sourire à quelques occasions. Et beaucoup de ces moments de joie furent des moments liés au sport. Alors un grand merci à Florent Manaudou, à nos volleyeurs et à tous les joueurs de rugby qui nous ont émerveillé de leur talent lors de la dernière Coupe du Monde pour nous avoir donné des raisons de sourire en 2015.

2016 s’ouvre et on espère tous que le sourire l’emportera sur les larmes. En premier lieu, parce que ces dernières pourraient avoir moins l’occasion de couler. Mais on sait bien qu’elles ne pourront disparaître totalement, surtout dans un contexte si difficile. Alors, on peut aussi compter sur des occasions plus nombreuses d’oublier toute l’horreur du monde. L’année qui vient sera riche en événements propices à nous offrir des émotions positives.

Ma génération aura jamais gravé au cœur le souvenir de 1998. Pour le triomphe sportif bien sûr, mais aussi l’image d’un pays fraternel et heureux un beau dimanche soir. Nombreux ont souligné son caractère artificiel depuis. Pourtant nous donnerions cher pour revivre un tel moment d’insouciance. Evidemment, il ne s’agit que d’un Euro, non d’une Coupe du Monde, et rien ne prouve que la victoire sera au bout. Mais pendant un mois, le monde aura les yeux tournés vers notre pays pour y voir des gens venus de dizaines de pays différents faire la fête. Espérons qu’elle sera belle.

Cependant, c’est avant tout pendant les Jeux Olympiques que le monde entier s’arrêtera pour retrouver le plaisir de jouer. Jouer tous ensemble, rassemblés dans notre diversité. Si cela tourne un peu au cliché, le défilé des nations au premier jour demeure une des plus belles images qui soit. Et tant d’épreuves, tant de victoires, tant de défaites, de joies, de déceptions, font que chacun où qu’il soit trouvera pendant ces deux semaines de quoi rêver un peu et se graver de nouveaux souvenirs.

Bien sûr, les horreurs du monde pourraient bien venir gâcher ces beaux moments. La peur sera là, inéluctable. Pourtant, le pire n’est jamais sûr. Alors en ces premiers jours de 2016, soyons juste impatients de vivre de beaux moments de joie totalement futiles. Futiles et donc rigoureusement indispensable.

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