RODIN : Feu sans chaleur

rodinafficheLa passion, l’amour et la passion sont autant d’éléments qui marquent souvent les grands destins. Et comme le cinéma aime porter à l’écran les grands destins, ils occupent également une place importante dans le 7ème art. Auguste Rodin a vu son destin marqué par ces émotions dévorantes. Au travers de son histoire avec Camille Claudel, mais pas que. Rodin nous raconte ce destin de feu. Mais il aurait fallu qu’il y ait le feu à l’écran !

Rodin est un film qui nous en apprend beaucoup sur la vie et surtout la personnalité du sculpteur. D’un point de vue factuel, le film est réellement intéressant. Mais jamais, par la forme, il n’arrive à transmettre la passion qui anime les protagonistes. Du coup, le cœur du spectateur ne bat pas plus fort que ça et il frôle souvent l’ennui. Il y a trop de maîtrise dans la réalisation de Jacques Doillon, pas assez de prise de risque et encore moins d’audace.

rodinCette platitude se retrouve dans le jeu de Vincent Lindon, quelque peu apathique derrière sa grosse barbe. Il livre le strict minimum de son talent, ce qui n’est pas rien, mais tout de même insuffisant. Mais Higelin met beaucoup plus de cœur mais elle se heurte à ses propres limites. Je veux bien l’épouser néanmoins, qu’elle soit rassurée à ce sujet ! Au final, le plus grand mérite de Rodin est de nous donner envie de visiter le musée du même nom.

LA NOTE : 09/20

Fiche technique :
Production : Les films du lendemain, Artémis production
Réalisation : Jacques Doillon
Scénario : Jacques Doillon
Montage : Frederic Fichefet
Photo : Christophe Beaucarne
Distribution : Wild bunch
Musique : Philippe Sarde
Durée : 119 min

Casting :
Vincent Lindon : Rodin
Izïa Higelin : Camille Claudel
Séverine Caneele : Rose

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