READY PLAYER ONE : Immense plaisir

readyplayeroneafficheCette année, Steven Spielberg est le kiss-cool du 7ème art. Il y a le premier effet avec un superbe film hollywoodien extrêmement classique, Pentagon Papers. Puis il y a le deuxième avec un film de science-fiction visionnaire, Ready Player One. En deux mois, il aura offert plus de plaisir aux cinéphiles que bien des cinéastes en toute une vie. Plaisir, voilà qui résume bien l’effet produit par ce dernier film sur le spectateur. Un plaisir régressif mais immense. Un film qui confirme définitivement qu’il est peut-être le grand réalisateur de films de divertissement de l’histoire.

Commençons par un léger bémol, pour mieux l’écarter rapidement. Ready Player One a comme défaut d’être un peu trop… spielbergien. Il aurait pu être un film encore plus immense s’il avait su dépasser ce manichéisme absolu et cette absence quasi totale de politiquement incorrect. Mais il serait injuste de reprocher d’être juste lui-même quand on apprécie par ailleurs tout ce cette notion recouvre de positif. Ce film reprend la quintessence d’une partie de son œuvre et gommer ses défauts en nommerait aussi quelque peu sa personnalité.

Ready Player One rend un vibrant hommage à tout un pan de la culture populaire qui nourrit l’imaginaire de tant de personnes de part le monde. Il est certain que l’on apprécie pleinement ce film que si on est à même de saisir au moins une partie du foisonnement de références qui apparaît à chaque plan. On retrouve cette joie de reconnaître tous les clins d’œil, comme une chasse aux œufs de Pâques, comme on avait pu le faire devant Sucker Punch. Mais Steven Spielberg est un réalisateur d’une autre trempe que Zack Snyder et son film marquera assurément plus profondément les mémoires.

readyplayerooneUne des forces de Ready Player One repose dans le nombre phénoménal de morceaux de bravoure cinématographiques qu’il nous offre. Ceci connaîtra un point d’orgue lors d’une des plus formidables scènes de bataille de l’histoire du cinéma. Du cinéma à immense spectacle, filmé avec le talent d’un des plus grands cinéastes. Chaque plan est maîtrisé, jamais l’action n’est confuse, alors qu’elles sont marquées par des déluges pyrotechniques d’une rare ampleur et d’une foule de protagonistes intervenant au même moment.

Ready Player One repose sur un scénario relativement complexe pour un film de ce genre, qui vient encore renforcer l’immense richesse de ce film. Un scénario qui a ses limites, je les ai évoquées plus haut mais qui tient en haleine le spectateur du début à la fin, sans quasiment aucune baisse de rythme. Ce film est tout simplement l’antithèse de l’ennui. On ne remerciera jamais assez Steven Spielberg d’avoir offert à son public une boîte de friandises aussi succulentes et fournies. Des friandises avec lesquelles on ne risque sûrement pas l’indigestion. Au contraire ! On en redemande encore et encore !

LA NOTE : 16/20

Fiche technique :
Production : Amblin Entertainment, De Line Pictures, Reliance Entertainment, Village Roadshow Pictures, Warner Bros, Farah Films
Distribution : Warner Bros Pictures France
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Zak Penn, Ernest Cline, d’après son roman
Montage : Sarah Broshar, Michael Kahn
Photo : Janusz Kaminski
Décors : Adam Stockhausen
Musique : Alan Silvestri
Durée : 140 min

Casting :
Tye Sheridan : Wade Watts, Parzival
Olivia Cooke : Samantha, Art3mis
Ben Mendelsohn : Sorrento
Lena Waithe : Helen, Aech
T.J. Miller : I-R0k
Simon Pegg : Ogden Morrow
Mark Rylance : Halliday, Anorak
Philip Zhao : Sho
Win Morisaki : Daito

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