On commence avec un premier routier de la scène musicale internationale (même si j’ignore s’il a déjà conduit un camion) avec Nick Cave et son groupe The Bad Seeds. L’album Skeleton Tree sorti en 2016 est le dernier en date. On y retrouve l’ambiance sombre habituelle. L’artiste australien y parle plus souvent qu’il ne chante. Les instrumentations sont souvent relativement minimalistes. Le tout donne un résultat pas forcément hyper enthousiasmant et globalement assez monotone. Mais on appréciera tout de même cette voix unique et vraiment marquante.
Beulah est le premier album solo de l’artiste américain John Paul White, qui se produisait précédemment au sein du duo The Civil Wars. Il nous livre de jolies mélodies douces et épurées sur lesquelles vient se poser sa jolie voix claire. Le résultat est assez enchanteur et reste excellent même quand il décide de la pousser un peu plus. Elle véhicule en tout cas une véritable émotion. L’album reste vraiment d’une qualité constante du début à la fin, même si on retiendra tout de même en particulier le titre What’s So.
On termine avec un autre vieux routier, Neil Young et son album Earth. Ce dernier s’ouvre sur une jolie ballade dont le Canadien a le secret. Il y propose un travail sur les sonorités un peu plus poussé que d’habitude, même si cela reste du pur Neil Young par ailleurs. Il y met de l’énergie et de la conviction, ce qui en fait un très bon album de cet artiste particulièrement prolifique. Personnellement, je regretterai simplement un son qui donne une impression loin du micro que je n’aime pas beaucoup. En tout cas, il n’a rien perdu de son sens de l’engagement, même si certains textes, comme celui de Monsanto Years, sont particulièrement naïfs.