On commence cet avis musical par la découverte d’un artiste venu de l’Illinois. Ryley Walker a sorti en 2016 son album Golden Sings That Have Been Sung. Il nous propose une musique entre rock, jazz et folk, souvent plutôt douce et toujours maîtrisé, avec parfois des petits accents de crooner. Elle coule toute seule aux oreilles pour un résultat particulièrement agréable. Seul petit bémol, les titres sont parfois un peu trop longs. L’album perd aussi en intérêt au fur et à mesure et se retrouve être nettement moins marquant sur la fin.
On poursuit avec une vieille connaissance en la personne de Suzanne Vega et son album Lover, Beloved : Songs from an Evening With Carson McCullers. Les premiers titres sont étonnement jazzy, avec sa voix chaude qui nous saisit. Le tout est vraiment séduisant et parfaitement maîtrisé. Ensuite, l’album devient nettement plus proche de ce que cette artiste a offert pendant sa carrière… ce qui reste quand même un compliment. Le résultat est globalement très solide avec un petit coup de cœur pour The Ballad of Miss Amelia.
On termine avec une découverte… à oublier. Le groupe américain Swans avec son album The Glowing Man nous propose une musique expérimentale aux sonorités étranges, sur lesquelles se pose une voix un peu pénible. Le résultat n’est franchement pas très intéressant, avec des titres de plus interminables (parfois près d’une demi-heure). Ils affectionnent particulièrement une sorte d’effet chorale assez lourdingue, qui fait presque ressembler leur musique à du chant grégorien. C’est terriblement lancinant. Petite lumière dans l’obscurité, une jolie ballade intitulée When Will I Return !