Comme vous le savez (ou pas), j’aime aller voir des films en ne sachant rien ou presque sur eux. C’est un plaisir que je m’accorde plus rarement pour des romans, mais comme je recueille souvent les livres abandonnés dans la rue, cela peut m’arriver également. En attaquant, les Chroniques d’Alvin le Faiseur, tome 1 : le Septième Fils, je pensais m’attaquer à une saga de fantasy médiévale comme il en existe tant. Il n’en est rien, puisqu’il s’agit en fait d’une uchronie nous plongeant dans l’Amérique au début du XIXème siècle. Une Amérique où la magie existe.
J’avoue être longtemps resté circonspect en lisant les Chroniques d’Alvin le Faiseur, tome 1 : le Septième Fils. Déstabilisé par cette surprise initiale, je ne savais pas trop quoi penser de ce que je lisais. Surtout que Orson Scott Card tarde à exposer clairement les enjeux et on ne voit vraiment pas où il souhaite emmener son lecteur. Cela finit par s’éclaircir sur la fin, mais tout cela fait de ce premier volet une réelle introduction à quelque chose de plus long, de plus grand et espérons de plus épais.
On ressort donc de les Chroniques d’Alvin le Faiseur, tome 1 : le Septième Fils avec beaucoup de curiosité, une envie de voir a suite, mais encore quelques doutes sur l’intérêt de l’ensemble. Cependant, il n’y a pas de raison d’être particulièrement pessimiste. La plume d’Orson Scott Card est correct, mais sans plus. Le récit manque parfois un peu de clarté, même si je suis convaincu que c’est parfois volontaire pour livrer les tenants et les aboutissants progressivement. Suite au prochain tome donc.