LLOYD COLE IN NEW YORK (Lloyd Cole), TY SEGALL (Ty Segall), THE VISITOR (Kahdja Bonet) : Le feu et l’eau

lloydcoleinnewyorklloydcoleOn commence fort avec un sextuple CD. Sortir un coffret de cette dimension est un privilège réservé aux plus grandes stars logiquement. Il n’en est rien puisque Lloyd Cole, puisque c’est de lui qu’il s’agit, m’était totalement inconnu. Ce Lloyd Cole In New York : Collected Recordings 1988-1996 permet d’avoir un large aperçu de la carrière de chanteur-compositeur britannique. Les premiers CD sonnent très 80’s, ce qui est assez logique. C’est maîtrisé, agréable, mais sans aspérité. La qualité est constante, mais la plupart des titres restent sur le même registre. Au final, sur les six albums, le 3ème (Bad Vibes), plus sombre, et le 4ème (Love Story), plus sucré, sont ceux qui accrochent le plus l’oreille.

tysegalltysegallOn change de genre avec Ty Segall et son album éponyme. On passe à une musique très rock, tirant sur le punk. L’album s’ouvre sur des gros riffs de guitare qui donnent le ton. Il y a de l’énergie et de la conviction, mais cela reste un peu basique et parfois assez décousue. On retiendra cependant les solos de guitare parfois délirants. Au final, le résultat est assez sympathique, car on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre au détour de chaque note.

thevisitorkadhjabonetOn termine à l’opposée du spectre musical, avec la douceur incarnée par Kadhja Bonet, une chanteuse américain, auteur de l’album The Visitor. Une voix incroyablement douce et claire qui vient se poser sur des sonorités cosmopolites, avec quelques accents orientaux, mais pas que. Le résultat est absolument délicieux. Les instrumentations sont assez simples, mais cela suffit, la voix étant parfaitement mise en valeur ainsi. On retiendra notamment le très joli Honeycomb.

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