NOCTURNE (Girls in Hawaii), LA FETE EST FINIE (Orelsan), THE DECONSTRUCTION (Eels) : En famille

nocturnegirlsinhawaiiTrois artistes que je connais bien de nom, mais sans forcément connaître leur discographie sur le bout des doigts, au programme. On commence par Girls in Hawaii, un groupe belge comme son nom ne l’indique pas, et leur album Nocturne, sorti en 2017. Le quatrième en seize ans de carrière. Un groupe à la musique rare donc. L’album débute par une ouverture tout en douceur qui sonne comme une invitation. On a très envie de se laisser bercer. C’est très bon et maîtrisé, même envoûtant par moment. Mais l’album finit aussi par être plus transparent par moments. Notamment quand les titres se font plus électro (ok, c’est peut-être un goût personnel, j’admets). Cependant, si l’album baisse incontestablement en densité sur la fin, tout le reste de grande qualité jusqu’au bout.

lafeteestfinieorelsanDe la Belgique à la Normandie, il n’y a qu’un pas, que l’on franchit avec Orelsan et son album la Fête est Finie. Je n’ai pas écouté beaucoup d’albums de rap en entier depuis le début des années 2000, mais comme j’aime globalement beaucoup l’artiste, je me suis laissé tenter. Je n’ai pas été déçu par les qualités des textes. Il nous livre une série de chansons livrant un regard à la fois nostalgique et désabusé sur la famille, avec comme point d’orge le titre La Famille, la Famille. On notera cependant un flow parfois un peu heurté et des instrumentations de fond parfois vraiment basiques.

thedeconstructioneelsOn termine avec Eels, des vieux routiers du rock américain. Je me rappelle très bien en 1995, quand le groupe a débuté, on les avait présenté comme les futurs méga stars de la musique. Ils n’ont pas tout à fait suivi ce chemin, mais 24 ans plus tard, il sont toujours là avec l’album The Deconstruction. Ils nous proposent toujours un rock éthéré, parfaitement maîtrisé, mais il faut bien avouer pas toujours transcendant. Le résultat est même parfois quelque peu tristounet. On notera tout de même quelques petits éclairs, comme le titre jazzy et très sympa, You Are the Shining Light, nous rappelant quand même qu’ils ne sont pas toujours là après tant d’années pour rien.

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