
Blackbird traite de l’euthanasie. Il nous raconte le dernier week-end d’une femme atteinte de sclérose en plaques et à qui son mari, docteur, va administrer une dose létale d’un produit dont j’ai oublié le nom. Elle le passe entourée de sa famille, dont tous les membres ne se montrent pas enthousiastes à l’idée de la voir mourir prématurément. Un point de départ idéal pour arracher des larmes aux spectateurs. Ce serait mentir de dire que le film ne parvient pas à nous en arracher une ou deux petites, mais on est loin d’être réellement bouleversé. La faute à des rapports entre les personnages qui forment une trame narrative aux ficelles trop grosses pour être convaincantes. Le scénario entretient notamment un long faux suspense qui doit nous conduire au climax de l’intrigue, mais dont on devine immédiatement le dénouement. Bref, le spectateur a trop l’impression d’être pris pour un imbécile pour se laisser submerger par l’émotion.

LA NOTE : 06/20
Fiche technique :
Réalisation : Roger Michell
Scénario : Christian Torpe, d’après son propre scénario
Direction artistique : Richard Usher
Décors : John Paul Kelly
Costumes : Dinah Collin
Montage : Kristina Hetherington
Musique : Peter Gregson
Photographie : Mike Eley
Producteurs : David Bernardi, Sherryl Clark et Robert Van Norden
Durée : 97 min
Casting :
Susan Sarandon : Lily
Kate Winslet : Jennifer
Mia Wasikowska : Anna
Sam Neill : Paul
Rainn Wilson : Michael
Bex Taylor-Klaus : Chris
Lindsay Duncan : Liz
Anson Boon : Jonathan