JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE : Aventures rétros

Jack Mimoun et le Secret de Val Verde affiche

Dans les années 80, la comédie d’aventures était un genre qui avait le vent en poupe. On pense évidemment à Indiana Jones, mais on trouvait des productions encore plus orientées vers l’humour, comme A la Poursuite du Diamant Vert ou encore les Goonies, soit autant de films culte pour les gens de ma génération. Tout cela est désormais quelque peu tombé en désuétude. C’est donc avec un peu de nostalgie que l’on peut aller voir Jack Mimoun et les Secrets de Val Verde. Un film qui ne va pas rentrer dans les annales du 7ème art, mais offre un pur divertissement qui se laisse regarder avec grand plaisir. Surtout que les moyens ont été mis pour que les décors paraissent suffisamment convainquant pour se prendre au jeu de ces aventures un rien burlesques.

1er degré rythmé

Jack Mimoun et les Secrets de Val Verde n’est pas dénué de certaines lourdeurs. L’humour est quand même orienté premier degré et ne fait pas toujours dans une finesse absolue. Mais, même si on parfois honte de le reconnaître, on rit d’un rire franc et sincère. On n’échappe pas à tous les clichés du genre et tout est très attendu, de la morsure de serpent au pont suspendu, mais fonctionne plutôt bien. Le film est rythmé, les gags s’enchaînent et donnent du souffle à l’aventure en tant que tel. On reprochera juste des rebondissements qui se voient arriver de très loin. Cela met en exergue les faiblesses du scénario, qui se contente de surfer sur l’humour.

Jack Mimoun et les Secrets de Val Verde
Copyright Cody Mcfly

Jack Mimoun et les Secrets de Val Verde ne déplace pas forcément les foules pour son casting. Cependant, chacun y met du sien pour faire de ce film un réussite. Malik Bentalha parvient à se diriger lui-même sans jamais s’autoriser à en faire trop. D’ailleurs, il aurait certainement pu se montrer plus audacieux dans son interprétation. Joséphine Japy nous fait profiter d’un jeu pétillant. Benoît Magimel ne trouve pas là son plus grand rôle, mais il fait le job comme on dit. François Damiens est dans un registre qu’il connaît par cœur, où il se montre efficace, mais sans surprise. Au final, le point fort de la distribution s’avère être Jérome Commandeur. Lui aussi est exactement dans le rôle qu’on attend de lui, mais son sens de l’ironie colle ici parfaitement à son personnage et c’est lui qui apporte les traits d’humour les plus percutants. Pas suffisant pour faire de ce long métrage un film culte, mais incontestablement un agréable moment.

LA NOTE : 11/20

Fiche tehcnique :
Réalisation : Malik Bentalha et Ludovic Colbeau-Justin
Scénario : Malik Bentalha, Florent Bernard et Tristan Schulmann
Musique : Mathieu Lamboley
Décors : Maamar Ech-Cheikh
Costumes : Emmanuelle Youchnovski
Photographie : Thomas Lerebour
Montage : Delphine Rondeau, Vincent Tabaillon
Production : Éric et Nicolas Altmayer
Coproducteurs : Niels Court-Payen, Caroline Dhainaut et Ardavan Safaee
Productrice associée : Marie de Cenival
Durée : 102 en minutes

Casting :
Malik Bentalha : Jack Mimoun
Joséphine Japy : Aurélie Diaz
Benoît Magimel : Jonas Anatoli
François Damiens : Jean-Marc Bastos
Jérôme Commandeur : Bruno Quézac
Eddy Leduc : le père du petit garçon fan
Niels Dubost : Léopold Diaz
JR : caméo scène d’intro

Fiche Allociné : https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=271293.html

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