LAST NIGHT IN SOHO : Fantôme sur prise

La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Voici une des répliques les plus célèbres de l’histoire du cinéma. Mais celle-ci ne peut-elle pas s’appliquer au cinéma lui-même ? Mais pour cela, il faut parfois oser se laisser surprendre en allant voir des films dont on ne sait pas grand chose avant d’entrer dans la salle. Cette pratique étonne parfois ceux qui ont des goûts étroits et veulent être sûrs que ce qu’ils vont voir y répond à la virgule près. Mais les esprits ouverts s’y adonnent avec beaucoup de satisfaction. Bien sûr, dans une boîte, il y a toujours le chocolat à la liqueur de mauvaise qualité qui vous donne un haut le cœur quand vous croquer dedans. Mais il y a aussi celui au praliné fondant qui vous réjouit tout le palais quand il le recouvre. Last Night in Soho est un chocolat au praliné.

Certes, il ne vient peut-être pas du meilleur chocolatier du monde. Mais il constitue un petit plaisir coupable dont on a aucune raison valable de se priver. Last Night in Soho souffre néanmoins d’un défaut notable. Le twist de fin est hyper prévisible et arrive en tapant très fort du pied avec ses gros sabots. Evidemment, je n’en dirais pas plus, pour ne pas priver d’éventuels futurs spectateurs du moindre effet de surprise dont j’ai pu bénéficier. Je dirais simplement que ce film ne sera pas le nouveau Sixième Sens, même s’il y est question de fantômes. Mais il nous offre par ailleurs bien d’autres raisons de nous réjouir et d’apprécier pleinement le spectacle proposé. Surtout que si on finit par voir où tout cela doit nous mener, le début est lui plein d’un mystère pleinement maîtrisé et nous plonge très vite au cœur de l’histoire. Le tout reste quand même globalement solide et convaincant.

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