QUAND JEAN-PIERRE RAME…

escalettesdomenechComment sauver un navire qui sombre… dans le ridicule. C’est le cas actuellement de la Fédération Française de Football. Le maintien de Domenech à la tête de l’Equipe de France après l’Euro 2008 a fait peu à peu de cette vénérable institution un des sujets centraux des discussions dans les café du commerce. Et pas pour en dire du bien !

Evidemment, la campagne de qualification pour la prochaine Coupe du Monde de l’Equipe de France n’a rien arrangé. Si, évidemment, on ne peut pas reprocher aux dirigeants du football français la main de Thierry Henry, le niveau de jeu déplorable de nos Bleus est évidemment à porter à la responsabilité du sélectionneur et donc, indirectement, de ceux qui lui ont fait confiance, quand tout aurait du les pousser à le mettre dehors.

Depuis la qualification, les sorties médiatiques d’Aimé Jacquet et de Guy Chambilly ont apporté leur pierre à l’impression de n’importe quoi ambiant. Personne ne maîtrise plus rien, le spectacle donné est lamentable, personne ne voulant assumer quoique ce soit.

Et pour reprendre la main, le Président de la FFF pensait avoir trouver la parade. En lançant dors et déjà le débat sur la succession de Domenech, il pensait sans doute détourner l’attention et pousser les clients des cafés du commerce vers des débats plus positifs. En annonçant dès ce mois de janvier les quatre favoris (Blanc, Tigana, Boghossian et Deschamps), il pensait sans doute donner toutes les cartes pour que l’on oublie définitivement de critiquer le sélectionneur aux sourcils infiniment plus épais que son palmarès…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Jean-Pierre Escalettes a fait preuve de constance… dans la médiocrité. Cette tentative s’est soldée par un échec complet. Car si Laurent Blanc a fait la une de l’Equipe cette semaine, ce n’est pas pour son statut de favori mais du fait de sa colère suite à la pluie de sollicitations médiatiques qu’il a reçu sur le sujet. Comme si l’entraîneur bordelais n’avait pas d’autres chats à fouetter en ce mois de janvier ! Oh bien sûr, cette idée lui trotte forcément dans la tête, mais comment pourrait-on l’imaginer déclarant son intention de quitter Bordeaux pour Clairefontaine alors que les Girondins vont attaquer les six derniers mois d’une saison qui pourrait être historique pour le club ?

Bref, le bateau tangue, tangue et tangue toujours… Les joueurs sont désormais les seuls qui peuvent encore sauver le navire. Ils l’avaient réussi en 2004. Mais le bateau était alors nettement moins endommagé. Et surtout, il y’avait un matelot dénommé Zidane…

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