PRINCE OF PERSIA : LES SABLES DU TEMPS : Bon comme un bon film

princeofpersialessablesdutempsaffichePrince of Persia : les Sables du Temps, voilà encore un film que j’ai vraiment failli ne pas aller voir. Déjà parce que les adaptations cinématographiques de jeux vidéos ne sont que très rarement transcendantes et parce que la bande-annonce m’avait fait craindre le pire. Bon, il faut dire que je l’ai vu plusieurs fois en VF et là, effectivement, ça faisait très peur. Mais bon, voilà, Télérama a beaucoup aimé… Oui, je sais, j’en entends déjà hurler tout le mal qu’ils pensent des critiques de ce journal. Certes, quand ils encensent un film moldave tourné en noir et blanc, je me méfie et ne me précipite pas forcément pour le voir. Mais quand ils disent du bien d’un gros blockbuster qui tâche, c’est généralement le signe d’un film plutôt réussi… Et c’est le cas ici.

Dastan est un des trois fils du Roi de Perse. Mais un fils adoptif. Pourtant l’harmonie semble régner dans la famille royale. Le siège d’une ville sacrée, qui est censée abriter des fabriques d’armes vendues aux ennemis de l’Empire va lui permettre de briller. Mais quand son père est mystérieusement assassiné et que tout l’accuse, il est obligé de s’enfuir en compagnie de la princesse locale qui semble surtout intéressée par une dague aux pouvoirs mystérieux.

Que demande-t-on à un film d’aventures qui cherche avant tout à distraire ? Et bien du rythme, de l’action, ainsi que de l’action et du rythme. Et Prince of Persia : les Sables du Temps réunit ses deux éléments. Il est donc pour moi totalement réussi et atteint parfaitement son but. J’ai passé un très bon moment, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j’ai même été parfois enthousiaste. Que demander de plus, franchement !

Après évidemment, si je développe, je vais forcément devoir pointer toutes les faiblesses de Prince of Persia : les Sables du Temps. Et il n’en manque pas. Dans le désordre, des faiblesses dans le scénario, une réalisation souvent ras des pâquerettes, une direction d’acteurs minimaliste, des dialogues pas toujours transcendants et des clichés à la pelle. Mais bon, voilà, on s’en fout, parce qu’au milieu de tout ça, ça court, ça saute, ça virevolte, ça se bat, ça n’arrête pas ! On n’a donc pas du tout le temps de penser à tous les petits défauts qui constellent ce film.

princeofpersialessablesdutempsEvidemment, tout cela fait de Prince of Persia : Les Sable du Temps un sympathique divertissement, pas un grand film destiné à devenir culte. Mais bon, peut-on vraiment lui en vouloir ? A la fois, un grand film est juste un film plus grand que les autres, donc il faut bien des films juste bien pour qu’il existe. Alors on remerciera tous Mike Newell de ne pas être Stanley Kubrick. Et oui, j’ai l’art de positiver et ce n’est pas le moindre de mes talents !

Enfin, Prince of Persia : Les Sables du Temps peut se laisser voir pour simplement admirer la sublime Gemma Arterton, qui est ici mille fois mieux mise en valeur que dans cette grosse bouse du Choc des Titans (je vous ai déjà dit que j’ai détesté ce film ?). Elle arrive à éclipser la beauté des décors et des effets spéciaux (mais bon, on n’est un peu blasé à ce niveau-là à force) par son charme et sa grâce. Bref, un vrai régal pour les yeux.

Vous l’aurez compris, Prince of Persia : Les Sables du Temps ne m’a pas une seule seconde déçu. Pas un grand film, mais un film qui remplit totalement son rôle de film d’aventures divertissant.

Fiche technique :
Production : Walt Disney Pictures, Jerry Brukheimer films
Distribution : Walt Disney Pictures France
Réalisation : Mike Newell
Scénario : Boaz Yakin, Doug Miro, Carlo Bernard
Montage : Michael Kahn, Martin Walsh, Mick Audsley
Photo : John Seale
Format : 35mm
Décors : Wolf Kroeger
Musique : Harry Gregson-Williams
Effets spéciaux : Trevor Wood
Durée : 116 mn

Casting :
Jake Gyllenhaal : Dastan
Sir Ben Kingsley : Nizam
Gemma Arterton : Tamina
Alfred Molina : le cheikh Amar
Steve Toussaint : Seso
Toby Kebbell : Garsiv 

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