EXPENDABLES, UNITE SPECIALE : Les papys font de la résistance

expendablesafficheDans les années 80 et 90, le cinéma hollywoodien a fait naître une nouvelle sorte de héros dont le taux de testostérone était généralement proportionnel à la taille de ses biceps et sa capacité à flinguer les méchants vilains. Leurs chefs de file s’appelaient Stallone et Schwarzenegger, auxquels sont venus s’adjoindre un peu plus tard Bruce Willis et l’inénarrable Jean-Claude Van Damme. Puis les effets spéciaux et les 3D sont venus peu à peu les pousser à la retraite, voire même vers un poste de gouverneur de Californie. Mais heureusement, un homme s’est levé, a sonné le rappel de tous ses anciens compagnons d’armes et a lutté pour nous montrer qu’ils en avaient encore dans le ventre. Le résultat est Expendables, Unité Spéciale, un moment de cinéma jouissif et réjouissant.

Barney Ross est le leader d’un groupe de mercenaires qui luttent toujours pour le bien. Un jour, la CIA fait appel à lui pour se délivrer un petit pays d’Amérique Latine d’une terrible dictature. D’abord méfiant, il se rend sur place et voyant les atrocités que subissent la population (et accessoirement pour les beaux yeux d’une femme), il décide d’intervenir.

Expendables, Unité Spéciale est doté d’un scénario extrêmement basique. Mais dans ce genre de film, le scénario est le truc pas très utile qui impose des moments de répits entre les scènes d’action. A la limite, on s’en passerait bien. Donc, franchement, rien à dire à ce niveau là, si on veut assiste à une intrigue complexe, on va voir un autre film.

Expendables, Unité Spéciale, c’est avant tout le plaisir de voir réuni un tel casting. Il fallait bien un Stallone devant et derrière la caméra pour rameuter tout ce beau monde. Même Arnold Schwarzenegger a accepté de faire une courte apparition, sa première au cinéma depuis son élection. Bruce Willis n’est là lui aussi que pour le clin d’œil et on regrettera l’absence de notre Belge aware préféré. Le rôle de Mickey Rourke, même s’il est plus long, est lui aussi avant tout symbolique.

Car c’est le duo Stallone-Statham, largement épaulé par Jet Li, qui occupe le haut de l’affiche d’Expendables, Unité Spéciale mais surtout toute la largeur de l’écran. Bien sûr, les années ont passé mais Sylvester met toute son énergie pour nous prouver qu’il conserve de beaux restes. Ce n’est pas toujours hyper crédible, mais franchement, on a envie d’y croire et de le retrouver comme aux plus beaux jours. Alors on ferme les yeux sur les moments où les poids des ans devraient logiquement se faire sentir. A ces côtés, John Statham reste fidèle à lui-même, c’est à dire sans aucun talent d’acteur, mais avec tout de même un fort charisme à l’écran.

expendablesMais là encore, on n’est pas non plus venu pour assister à des rôles des composition. On veut du tactactactac, du vlan, du boum, du paf, du bing, du pan ! Bref, de l’action, de l’action et encore de l’action, avec si possible quelques poursuites, de belles bagarres, beaucoup de fusillades où les méchants tirent aussi incroyablement mal que les gentils visent incroyablement bien et tout plein de jolies explosions. Et pour tout ça, le final de Expendables, Unité Spéciale vous ravira en vous offrant un délire pyrotechnique démesuré mais réjouissant. Mais le reste du film n’est pas en reste avec beaucoup d’autres moments de bravoure survitaminés, pleins de bruits et de fureur, le tout sur un rythme qui ne laisse au spectateur que peu de temps au spectateur pour reprendre sous souffle.

Expendables, Unité Spéciale est donc un hommage à un cinéma un peu désuet désormais mais qui garde son caractère extrêmement jouissif quand il est bien fait. Et qui mieux que Stallone et ses amis pouvaient le faire revivre ?!

Fiche technique :
Production : Nu Image Films, Millenium Films
Distribution : Metropolitan FilmExport
Réalisation : Sylvester Stallone
Scénario : David Callaham, Sylvester Stallone
Montage : Ken Blackwell, Paul Harb
Photo : Jeffrey Kimball
Format : 35mm
Décors : Franco-Giacomo Carbone
Musique : Brian Tyler
Directeur artistique : Daniel Flaksman
Durée : 105 mn

Casting :
Sylvester Stallone : Barney Ross
Jason Statham : Lee Christams
Dolph Lungren : Gunnar Jensen
Jet Li : Yin Yang
Mickey Rourke : Tool
Eric Roberts : James Monroe
Bruce Willis : Mr Church
Terry Crows : Hale Caesar
Arnold Schwarzenegger : Trench 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *