LE BIEN ET LE MAL

classicoAu printemps dernier, toute la planète avait vécu à l’heure des classicos, ces affrontements entre le FC Barcelonet et le Real Madrid, sans doute les deux meilleures équipes de la planète actuellement. La saison 2011-2012 a démarré en fanfare avec la Super Coupe d’Espagne et deux nouveaux chocs des titans en quelques jours, pour un spectacle d’un niveau ahurissant si tôt dans la saison. 9 buts en deux matchs, des renversements de situation et la confirmation de la supériorité catalane et du génie incomparable de Lionel Messi.

Malheureusement, ces deux matchs on confirmé également la logique délétère dans laquelle est entrée le Real Madrid. Il y a une limite entre l’engagement physique et la violence inacceptable et l’équipe de José Mourinho l’a depuis longtemps franchie pour se situer du mauvais côté de la frontière. Le carton rouge de Marcelo a été provoqué par une faute volontaire et qui aurait pu blesser gravement Cesc Fabregas. Un geste qui n’a rien à faire sur une pelouse de football. Mais ce joueur n’en est pas à son coup d’essai et il aurait du depuis longtemps être sanctionné durement et durablement.

Mais que dire de l’attitude de José Mourihno ? On dit souvent que les entraîneurs, même professionnels, restent avant tout des éducateurs et sont donc censés montrer le bon exemple. L’entraîneur portugais, lui, se prend pour Dieu et a donné le pire exemple qui soit, en allant mettre volontairement le doigt dans l’œil de l’entraîneur adjoint barcelonais. Un geste qui laisse sans voix par sa bêtise et qui ne restera pas, espérons-le, sans suite. Le talent ne donne pas tous les droits. Et sûrement pas celui de se comporter comme un voyou de la pire espèce.

Heureusement que Messi, lui au moins, ne pense qu’à jouer au football. Et comme il y a parfois une justice dans ce bas monde, il gagne toujours à la fin.

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