LE NAVIRE PS VOGUE VERS 2012

francoishollandeSi j’ai quelque peu délaissé certaines parties de mon site depuis quelques semaines et donc n’ai pas eu l’occasion de parler des primaires socialistes, c’est notamment à cause de l’organisation de ces dernières qui m’a prise un peu de temps (enfin entre beaucoup d’autres choses). D’ailleurs, je suis bien content que cela soit fini, car pour le militant et élu socialiste que je suis, ce fut une période où ce sont mêlés espoirs et inquiétudes. Sans parler évidemment des deux journées à passer 5h derrière une urne, activité sympathique mais un peu longuette parfois.

Le succès des primaires socialistes sont incontestables et ceux qui ont cherché à le faire se sont tout simplement couverts de ridicule. L’organisation sans accro, malgré sa complexité (je peux en témoigner), la participation inespérée (notamment à Viroflay!) et surtout la bonne tenue des débats ont donné une image extrêmement positive du Parti Socialiste, la meilleure depuis bien des années. Elle a aboutit à la nomination d’un candidat qui part au combat contre Nicolas Sarkozy dans les meilleures conditions qui soient.

D’un point de vue personnel, ces primaires ont donc constitué une double satisfaction puisque j’ai soutenu François Hollande depuis juin dernier. Avec le recul, cela me semble d’ailleurs relativement incroyable. Je n’aurais pas parié un seul centime sur lui il y a tout juste un an de cela. Comme quoi la ténacité et la constance peuvent parfois payer en politique. Bien sûr, l’affaire DSK lui a été particulièrement favorable puisque c’est sûrement à l’ancien patron du FMI que serait allé mon vote sans tout cela. Et cela aurait été sûrement le cas d’une majorité des votants à ces primaires.

Bien sûr, le plus dur attendent François Hollande et le Parti Socialiste désormais. Le dernier qui a parlé a souvent raison et la manière dont ils ont occupé le temps d’expression médiatique depuis deux mois explique une partie de l’avance que leur donnent les sondages. Il est évident que tout cela va se rééquilibrer et il est impensable que l’élection présidentielle se termine sur un score de 65-35. Il va falloir faire le dos rond jusqu’à la fin de l’année 2011, où les autres formations politiques font tout faire pour réoccuper l’espace médiatique. Ensuite, viendra la campagne à proprement dite et là il faudra savoir repartir de plus belle.

Comme disait Pierre Moscovici avant l’été : « On ne voit pas comment on pourrait ne pas gagner, mais on voit encore comment on pourrait perdre ». Le premier écueil résidait dans les primaires. Elles furent un succès. Les probabilités d’un échec se sont encore amenuisés. Mais tant qu’elles existeront, il faudra être vigilant !

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