BECKHAM, INVESTISSEMENT A RISQUE ?

beckhamAlors que la tempête médiatique liée au renvoi inique d’Antoine Koumbouaré est vite retombée avec la trêve des confiseurs, le PSG continue d’occuper la une de l’actualité sportive. C’est désormais l’arrivée de David Beckham sous les couleurs parisiennes qui occupent toutes les conversations. Et si le changement d’entraîneur a fait l’unanimité contre lui, le recrutement de la star la plus médiatique du ballon rond divise profondément.

Premier élément de débat son âge. Il est vrai que 36 ans n’est pas tout à fait synonyme d’avenir prometteur et à long terme. Mais il ne faut pas entrer dans l’excès inverse qui pousse les clubs de notre pays à vouloir se débarrasser à tout prix des joueurs de plus de 30 ans. La très belle saison de Cédric Barbosa est là pour prouver qu’il faut savoir parfois faire confiance à des joueurs que d’autres voudraient mettre d’office à la retraite. Le titre de meilleur joueur de Premier League de Ryan Giggs et le capitanat de Javier Zanetti à l’Inter en sont d’autres exemples remarquables.

Cependant tous ces joueurs présentent des différences notables avec le cas Beckham. Barbosa évolue dans un petit club. Quant à Giggs et Zanetti, ils ont « vieilli » au sein de leur club dont ils portent les couleurs depuis plus de dix ans. Il est donc difficile d’émettre un pronostic quant à la réussite du milieu anglais au PSG. Si le bide n’a rien de certain, il n’a rien d’impossible non plus.

Reste la question financière qui occupe le centre des débats. Quoiqu’il en soit, David Beckham ne vaudra plus jamais « sportivement » 800 000 euros par mois. Qu’il apporte un vrai plus, c’est possible, mais là on parle d’un salaire d’une méga star mondial dans la force de l’âge. Mais le Spiceboys vaut économiquement bien plus que son apport sur le terrain. Cet investissement est beaucoup plus rationnel et moins risqué que les 42 millions alignés pour le transfert de Pastore. Le retour sur investissement est quasi obligatoire par les retombés en termes de marchandising et de notoriété à l’étranger, en Asie notamment, où David Beckham est un demi-dieu.

Tout cela ne règle pas la question morale… Mais voilà une dimension ignorée par le monde du football et Leonardo en particulier.

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