QUESTION DE CONFIANCE

confianceLa confiance… Au bout combien de temps l’accorder ? A qui ? Avec quelle preuve ? Voilà, le genre de question qu’heureusement on ne se pose pas tous les matins en se levant. Enfin, il y en a tout de même qui aiment se poser des questions à longueur de journée, mais là n’est pas le sujet de ce billet. Bref, voilà le genre de chose que l’on fait sans trop réfléchir, en se basant inconsciemment sur son expérience passée, influencée aussi forcément par son éducation et sa propre personnalité.

J’ai donc eu l’occasion depuis deux jours de vérifier qu’il faut parfois quand même y réfléchir à deux fois. J’ai toujours considéré que la confiance était quelque chose qu’il fallait accorder au départ et qu’il fallait attendre d’avoir des preuves que la personne n’en est pas digne pour la retirer. Façon peut-être un peu naïve de voir les choses, mais qui fonctionne quand même plutôt bien. Personnellement, j’ai eu plus de retours positifs d’un confiance accordée d’entrée que l’inverse. Mais évidemment, quand on est dans ce dernier cas, cela est particulièrement décevant.

Ma mésaventure actuelle est heureusement dans un cadre professionnel. Si je rumine relativement intensément depuis deux jours, je sais bien que cela va finir par se calmer et que cela ne va pas non plus bouleverser ma vie. De plus, ce n’est pas vraiment une personne, mais plutôt une institution où la responsabilité est diluée qui s’est comporté de manière à mon sens extrêmement malhonnête. N’empêche que sont impliqués des personnes avec qui j’avais des relations très cordiales. C’est sans doute cela le plus dur à encaisser.

Un ancien collègue me disait qu’il ne fallait jamais accorder de valeur à la promesse orale et que seule comptait les engagements écrits. Professionnellement, je viens d’avoir la preuve éclatante qu’il avait raison et que pour le coup, j’ai peut-être été un peu léger. Mais bon après plus de deux ans de collaboration, j’avais l’impression qu’on était au-delà de ça et je m’étais trompé. Que cela me serve de leçon.

Après, faut-il élargir ces principes à la vie de tous les jours ? J’en suis moins sûr. Peut-être que cela me vaudra quelques déceptions plus ou moins amères, mais je continue de penser que le monde est quand même largement plus peuplé de gens biens que de gens indignes de confiance. Alors, ne laissons pas les quelques mauvais exemples gâcher toutes les expériences positives, auquel on pense beaucoup moins facilement.

Percevoir le bon avec la même force que le mauvais, voilà quand même une bonne philosophie de vie.

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