ETERNELS PROBLEMES

logementAvant parler boulangerie, le grand sujet politique d’hier a donc été le logement. Voilà évidemment un des thèmes qui vont animer la campagne présidentielle. C’est un sujet qui m’intéresse au plus haut point puisqu’en plus d’être directement concerné, payant un loyer exorbitant pour un appartement pas terrible, c’est le domaine dont je m’occupe le plus dans le cadre de mes fonctions hautement prestigieuses de conseiller municipal d’opposition.

Mais ce sujet, et quelques variantes comme celui des banlieues, semble être une sorte de mal chronique auquel aucune solution ne semble pouvoir être apportée. L’autre sujet de ce type est bien sûr le chômage, autre thématique qui va animer les débats qui s’annoncent. Alors, l’élection de 2012 sera-t-elle celle où surgiront enfin des solutions auxquelles personne n’avait encore pensé ? Pourtant, il suffit de consulter la littérature ou la presse pour voir que bon nombre de personnes, experts divers et variés, prétendent connaître la marche à suivre pour sortir de l’ornière. Leur mise en pratique ne doit pas être si simple que ça…

Je suis prêt à prendre les paris que l’élection de 2017 placera encore ces mêmes sujets au cœur des échanges. Evidemment, j’espère que la situation aura évolué favorablement d’ici là. Mais il est illusoire de croire qu’une quelconque baguette magique va venir effacer des problèmes auxquels on se heurte depuis plusieurs décennies. Je reste persuadé que résoudre une difficulté prend d’autant plus de temps que cette dernière existe depuis longtemps. C’est d’autant plus vrai en matière d’urbanisme, domaine où l’inertie est colossale. On ne construit pas un immeuble en claquant des doigts et 5 ans ne suffiront de toute façon pas à modifier la situation dans des proportions qui signifieraient que le problème peut être considéré comme résolu.

Les choses prennent du temps qu’on le veuille ou non. Mais la seule tare de la démocratie représentative est sa difficulté à traiter le long terme. On peut rêver, mais 2012 a peu de chance d’être très différent de ce point de vue là.

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