THE EXPENDABLES 2 : UNITE SPECIALE : Nostalgie à la testostérone

theexpendables2afficheAprès être sorti de leur retraite pour le premier épisode, nos stars bodybuildés des années 80 et 90 sont de retour ! Et ils ont du renfort et pas du moindre ! Voici donc The Expendables 2 : Unité Spéciale qui nous propose LE casting ultime pour les amateurs de testostérone… Bon, les esprits chagrins diront : et Steven Seagal ?… Oui bon, la perfection n’est pas de ce monde que voulez-vous. Surtout dans un film bourré de défauts, mais terriblement jouissif.

Après une nouvelle mission réussie en Asie, les hommes de Barney sont renvoyés en Albanie récupéré un colis mystérieux, perdu suite à un crash aérien, par Church, l’agent de la CIA qui s’est rappelé à leur bon souvenir. Mais leur mission est interceptée par un dangereux terroriste, nommé Vilain (tout un programme !), qui abat froidement leur plus jeune recrue. Autant dire que les Expendables ne sont pas contents et vont tout faire pour le faire payer.

Quand je relis mon synopsis, je me dis que l’on pourrait croire que The Expendables 2 : Unité Spéciale possède un scénario. Or, il n’en est rien. C’est un peu un cliché de dire qu’un film d’action n’a pas de scénario. Mais là, c’est vraiment le cas… Le film ne réserve aucun rebondissement, aucune surprise et se déroule d’une manière si linéaire qu’on a l’impression que le film ne comporte en fait qu’une seule et longue scène. Après je suis le premier à dire que l’on ne va pas voir ce genre de film pour son intrigue, alors c’est un peu hypocrite de se plaindre a posteriori de son indigence. Mais là, ça prend de telles proportions que j’y vois un bémol. Mais un petit bémol…

En effet, si je suis totalement objectif, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde devant The Expendables 2 : Unité Spéciale. L’absence de scénario vient d’une volonté de ne proposer que des scènes d’action. On ne peut qu’admettre que de ce point de vue là, le spectateur en a pour son argent. Ca flingue dans tous les sens, avec de bonnes grosse explosions pour faire joli. Dans ce film, on bat tous les records des méchants qui visent mal puisqu’en deux millions de cartouches tirées environ, ils ne doivent provoquer que deux égratignures chez notre bande de héros qui eux font mouche à tous les coups. Mais bon, normal, ce sont les héros justement…

The Expendables 2 : Unité Spéciale est surtout jouissif parce qu’il flirte toujours avec l’auto-parodie. Ca ne se prend pas au sérieux et c’est pour ça que l’on pardonne aisément toutes les faiblesses. Cela crée une sorte de connivence avec le spectateur qui est venu admirer ses idoles une dernière fois… Enfin avant le troisième volet… Ils sont l’air de s’amuser comme des petits fous, comme au bon vieux temps et on est totalement pris dans cette douce nostalgie.

theexpendables2Evidemment ce qui fait la force de The Expendables 2 : Unité Spéciale reste bien sûr avant tout son casting qui cette fois est quasi idéal. Les nouveautés avaient de quoi mettre l’eau à la bouche. Tout d’abord, le seul et unique Jean-Claude Vandame en méchant, qui est le seul du film à n’avoir pas compris qu’on était dans un film où il n’était pas indispensable de se prendre au sérieux. Il met beaucoup d’application dans ses dialogues et ces regards sadiques. Bon bien sûr, il ne sait toujours pas jouer la comédie, mais cela colle tellement au personnage (dans la vraie vie). On pourra cependant regretter que ces qualités de combattant ne soit pas réellement mis en valeur dans un affrontement final contre Stallone quelque peu décevant.

Mais le grand moment de bonheur de The Expendables 2 : Unité Spéciale reste l’apparition de Chuck Norris. On est plus proche du caméo que du premier rôle. Cependant, il vaut mieux souvent la qualité que la quantité. Reste donc la question qui taraude tous les fans qui n’ont pas encore vu le film : Chuck Norris fait-il une blague de Chuck Norris ? Réponse dans le film… On notera également la tentative presque réussie de Dolph Lundgren de jouer la comédie et de faire de l’humour.

The Expendables 2 : Unité Spéciale offre donc aux spectateur exactement ce qu’ils sont venus chercher, même si on peut quand même regretter quand même le vide abyssal du scénario.

Fiche technique :
Production : Millennium Films, Nu Image
Distribution : Metropolitan Filmexport
Réalisation : Simon West
Scénario : Richard Wenk, Sylvester Stallone
Montage : Todd E. Miller
Photo : Shelly Johnson, A.S.C
Format : 35 mm
Décors : Paul Cross
Musique : Brian Tyler
Effets spéciaux : Ajoy Mani
Durée : 102 mn

Casting :
Sylvester Stallone : Barney Ross
Jason Statham : Lee Christmas
Dolph Lundgren : Gunnar Jensen
Jean-Claude Van Damme : Vilain
Chuck Norris : Booker
Bruce Willis : Church
Arnold Schwarzenegger : Trench
Terry Crews : Hale Caesar
Jet Li : Ying Yang

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