C’ETAIT QUAND LE 6 MAI ? MAINTENANT, C’EST LA RENTREE

cestlamerdePendant mes vacances bien méritées, j’ai totalement délaissé mes commentaires éminemment éclairés sur l’actualité. Désormais, c’est la rentrée, alors il faut s’y remettre. Surtout qu’elle s’annonce chargée et nous réserve bien des occasions d’analyses et de débats. Malheureusement quelques raisons de s’inquiéter également.

Et oui, soyons clair, c’est la merde ! François Hollande et son gouvernement savaient bien qu’ils allaient affronter d’âpres difficultés, mais la crise est beaucoup moins proche de sa fin que prévu. Pire, beaucoup prévoient une rechute grave, sévère et mondiale. Cependant, si les prédictions en économie étaient fiables, ça se saurait. Ce qui est part contre réellement inquiétant reste le sentiment de totale impuissance et de résignation semblant s’implanter durablement.

Je souhaite donc bien du courage à nos chers dirigeants pour nous sortir de ce merdier et nous redonner espoir et confiance. Surtout que le fait que tout ne dépende pas de nous est une vérité irréfutable. La confiance de l’opinion flanche déjà car personne ne voit comment s’en sortir. Alors pour inverser la tendance, il ne faut ni mesures spectaculaires, ni pédagogie, mais tout simplement des résultats. Et celui que tout le monde attend, c’est la baisse du chômage. Mais pas simplement dans les statistiques. Le moral reviendra quand chacun de nous connaîtra autour de lui quelqu’un qui a retrouvé du boulot. Mais les derniers chiffres nous indiquent bien que ce n’est pas encore tout à fait pour demain. On peut donc s’attendre à une longue impopularité du gouvernement. Les municipales s’annoncent d’ors et déjà difficiles pour la gauche.

Parler des municipales de 2014 semblent peut-être prématuré, mais il s’agit là de la prochaine échéance électorale pour les militants politiques dont je fais partie. Je suis d’autant plus concerné, en tant qu’élu municipal. Mais avant cela, le PS va connaître un nouveau congrès, qui n’aura a priori rien à voir avec le désastre de Reims. Cependant, la volonté d’unité pourrait bien conduire les membres du PS à devoir choisir entre un incompétent et des inconnus. J’aurais bien l’occasion d’y revenir d’ici octobre. Enfin, heureusement pour nous, l’enjeu n’est plus de trouver un futur Président de la République potentiel, mais simplement quelqu’un pour garder la maison pendant que les vrais leaders gouvernent.

L’enjeu n’est par contre pas le même à droite. Pour les militants socialistes, le spectacle offert par le duo Copé-Fillon est un vrai régal. Un régal mesquin, je l’avoue. Je crois qu’aucun des deux grands partis n’a à donner de leçon en termes de haines internes à l’autre désormais. Cependant, il ne faut pas oublier que l’histoire a souvent vu de ses luttes acharnées surgir de futurs grands leaders. Si cela se produit, pas sûr qu’au PS, nous gardions notre sourire satisfait très longtemps…

En tout cas, il est déjà bien loin le 6 mai…

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