Il n’y a pas que l’Amour (avec un grand A) dans la vie. Il y a des relations tout aussi profondes, tout aussi fortes, vecteurs d’autant d’émotions, mais dont on ne tire pas très souvent de films. Donc, si vous voulez voir autre chose qu’une énième comédie romantique, allez voir Une Vie Simple, un film venu de Hong-Kong qui nous relate les dernières années de la vie d’une domestique et sa relation avec un homme qu’elle a vu naître et dont elle s’est occupé depuis sa naissance.
Une Vie Simple nous démontre la pauvreté de notre vocabulaire quant il s’agit de parler des sentiments. Ce film nous parle d’amour, d’un amour infini et puissant. Pourtant, ce terme est porteur de tout un tas de choses qui n’ont pas du tout leur place ici. Il n’y pas d’ambiguïté dans les rapports entre les deux personnages, seulement une affection et un respect sans borne, malgré la distance que crée le statut employeur-employé, qui perdure même à la retraite.
Une Vie Simple manque un peu d’attaques de diligence comme on dit dans la famille. Pourtant, on ne s’ennuie jamais, touché par cette belle histoire dont la simplicité est peut-être une caractéristique, mais qui n’enlève rien à sa richesse et à l’émotion qu’elle véhicule. Il s’agit d’une histoire sans but, sans réel message, mais qui se contente d’être belle et émouvante. C’est parfois largement suffisant pour en faire un beau film, surtout quand il est porté par une si remarquable interpréstation.
LA NOTE : 14/20