TANTE JEANNE (George Simenon) : Bon comme du Simenon

tantejeanneQui dit séjour à la campagne, dit piochage dans la collection de Simenon de ma maman. Ce coup-ci, l’heureux élu s’appelle Tante Jeanne, un roman paru en 1950. Comme d’habitude, il s’agit d’une plongée dans les névroses de la petite bourgeoisie, avec une histoire assez courte, mais toujours aussi remarquablement écrite. Nous quittons cette fois Paris pour nous rendre à Poitiers où une femme revient sur les lieux de sa jeunesse après plus de trente ans passés à l’étranger.

Tante Jeanne est construit comme un roman policier avec un mort au début du roman et des secrets évidents qui seront percés peu à peu avant un grand déballage final. Sauf qu’il n’y a pas de policier dans l’histoire, mais simplement des évènements dramatiques qui forcent les personnages à dépasser les non-dits. En tout cas, le récit est passionnant et porté par une telle écriture, il ne peut que conduire le lecteur à dévorer ce livre.

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