WHITE HOUSE DOWN : Quand Roland ne vise pas trop haut…

whitehousedownafficheJe m’apprête à faire quelque chose d’extraordinaire et d’historique… Je vais dire du bien d’un film réalisé par Roland Emmerich. Ce réalisateur est pour moi celui dont le talent est inversement proportionnel aux budgets que les producteurs hollywoodiens lui confient, même si depuis, Louis Leterrier a décidé de lui faire concurrence. Je vais voir chacun de ses films avec délectation, pour le simple plaisir de pouvoir me lâcher lors de l’écriture d’une critique forcément assassine. Mais cette fois, avec White House Down, il n’en est rien.

La grâce aurait frappé le réalisateur allemand ? Non, cela aurait constitué plus qu’un miracle. Par contre, il est arrivé à dépassé l’autoparodie pour arriver à un mélange d’action pure et de second degré, sûrement involontaire, mais qui vous arrache de vrais éclats de rire. Le dernier quart d’heure de White House Down constitue un vrai moment de bonheur cinématographique, rappelant le final de Commando, chef d’œuvre de grand n’importe quoi avec Arnold Schwarzenegger. Bien sûr, je ne crois pas que cette scène ait été conçue pour faire rire, mais qu’importe, c’est juste hilarant.

whitehousedownEt avant ça, on a droit à deux heures de film d’action qui ne fait pas mal à la tête, mais tout de même particulièrement spectaculaire. Pour une fois, cela n’a d’autre ambition que de divertir et Roland Emmerich abandonne toute ambition de nous proposer un grand film. D’ailleurs la promotion fut beaucoup plus discrète et n’a pas cherché à nous survendre cette série B à gros budget. En nous proposant un film qui ne vise tout simplement pas au-dessus de ce que son maigre talent de cinéaste lui permet, l’auteur d’Independance Day et du Jour d’Après évite le ridicule et nous offre un vrai bon moment de jouissance primaire et délicieusement décérébrante.

White House Down est l’archétype d’un cinéma d’action qui en n’ayant pas peur du ridicule, en osant tout, entraîne le spectateur dans un enthousiasme vite oublié, mais bien réel.

LA NOTE : 13/20

Fiche technique :
Production : Mythology Entertainment, Centropolis, Iron Horse Entertainment
Distribution : Sony Pictures Releasing France
Réalisation : Roland Emmerich
Scénario : James Vanderbilt
Montage : Adam Wolfe
Photo : Anna J. Foerster
Décors : Kirk M. Petrucelli
Musique : Thomas Wanker, Harald Kloser
Durée : 131 mn

Casting :
Channing Tatum : Cale
Jamie Foxx : President Sawyer
Maggie Gyllenhaal : Finnerty
Jason Clarke : Stenz
Richard Jenkins : Raphelson
Joey King : Emily
James Woods : Walker
Nicolas Wright : Donnie le guide

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