Quand on est passionné de cinéma boulimique comme moi, rien de mieux qu’une bonne soirée ciné où on va enchaîner deux ou trois excellents films, chef d’œuvres attendus ou bonnes surprises. Malheureusement, il y a les soirées qui ne se passent pas tout à fait comme ça, où l’on va au contraire passer de déception en médiocrité. Bref des soirées à oublier, à défaut d’être perdues, puisqu’on ne perd jamais sa soirée en allant au cinéma. C’est exactement ce que j’ai vécu en allant voir à la suite Hunger Games, l’Embrasement et The Immigrant.
Hunger Games, l’Embrasement possède tout de même un mérite, celui de donner envie de voir le troisième volet de la trilogie. Mais à part ça, on a droit à un film mal équilibré, qui cherche à reprendre tous les bons éléments du premiers, mais de manière trop rapide ou trop artificielle pour être vraiment convaincante. On est vraiment face à exemple frappant de la faiblesse inhérente à beaucoup de milieu de trilogie, qui se retrouve le cul entre deux chaises, sans effets de surprises, ni possibilité de faire avancer de trop les intrigues. En plus, ici, les quelques bonnes idées, comme la formation d’un triangle amoureux, n’est vraiment exploité qu’à moitié. Reste le bonheur de passer une soirée avec Jennifer Lawrence.
The Immigrant confirme tout le talent de James Gray et de Joaquim Phenix. Mais il confirme surtout qu’un couple voit vaciller la flamme qui l’anime quand il dure trop longtemps. La nouvelle collaboration entre l’acteur et le réalisateur donne un mélo paresseux, sans grandes surprises, qui s’étire pas mal en longueur sans arriver à faire naître une réelle émotion. C’est maîtrisé, beau à regarder, mais du coup trop lisse et surtout trop attendu. Bref, un film sans réel défaut si ce n’est de manquer au fond vraiment d’intérêt.
LES NOTES :
Production : Lionsgate
Jennifer Lawrence : Katniss Everdeen
Production : Keep your head, kingsgate films, Wild bunch, worldview entertainment
Jeremy Renner : Orlando le magicien