Je suis décidément quelqu’un de très influençable… Encore une fois, je vais vous parler d’un film que je ne me serai jamais imaginer aller voir et encore moins apprécier. Et oui, encore une fois, j’ai écouté mes confrères et je ne l’ai pas regretté. Pourtant, là, vraiment, sincèrement, je n’aurais jamais pu imaginer une seule seconde que Babysitting ne soit même que regardable.
Et pourtant… Et pourtant, le film démarre lentement et on se dit qu’on est vraiment parti pour ce que l’on craint : un mélange de Very Bad Trip et de Project X mollasson et qui serait à ces films que ce que David Guetta est à Beethoven. Certes, les personnages sont un peu plus approfondis que dans les versions hollywoodiennes, mais on est venu là avant tout pour se marrer un grand coup. Mais peut à peu, la sauce fini par prendre pour nous livrer un film qui nous offre de vrais et grands éclats de rire (mention particulière à celui qui fera se plier tous les fans de Mario Kart) à partir de parfois pas grand chose, mais ça fait vraiment mouche. Et mine de rien, avec tout ça, Babysitting présente au final une certaine personnalité et arrive à échapper à cette impression de remake franchouillard.
Babysitting ne dépasse évidemment pas le statut de délire potache plutôt bien foutu. Car mieux foutu que prévu ne veut pas non plus dire forcément génial. Mais c’est plaisant, distrayant, encore une fois vraiment drôle par moments. Il y a des moments un peu plus faibles, surtout au début, mais en choisissant de ne pas dépasser 1h25, le film garde une densité suffisante pour qu’on lui pardonne ce démarrage un peu poussif.
LA NOTE : 12/20
Production : Cinéfrance 1888, Axel Films, Madame Films, Good Lap Production
Tarek Boudali : Sam