Avant même de commencer la lecture de cette critique, vous êtes en droit de vous poser une question tout à fait légitime : mais pourquoi ?… Mais pourquoi être allé voir Transformers : l’Age de l’Extinction en sachant pertinemment qu’il s’agissait d’un navet, ce qui n’a rien d’étonnant au vu de la piètre qualité du deuxième et du troisième volet. Je pourrais répondre que c’est parce que je suis un homme plein d’espérance, qui continue de croire que Michael Bay est encore capable de retrouver la qualité de l’épisode initial. Bon, la vérité c’est que je n’ai pas pu résister à l’appel des Transformers dinosaures, qui ont fait rêver tous les petits garçons de mon âge, espérant que le Père Noël le placent dans leurs petits souliers.
Malheureusement, aucune bonne surprise, ou presque, n’est à signaler. L’intrigue de Transformers : l’Age de l’Extinction en elle-même est relativement sans intérêt, ou du moins aurait pu être écrit par à peu près n’importe qui. Le renouvellement des personnages n’apportent au final rien du tout, tant ces derniers sont totalement dénués d’épaisseur. Le traitement de leur psychologie et de leurs relations est assez affligeant et nous empêche d’éprouver pour eux la moindre sympathie, sans même parler d’empathie. Et les dernières secondes qui annoncent les deux films encore prévus nous fait pousser de gros soupirs désolés, plutôt que de nous faire trépigner d’impatience.
Cependant, malgré tout, il serait mal honnête de dire que l’on s’ennuie devant Transformers : l’Age de l’Extinction. Je sais bien que cela ne fait pas tout, mais cela reste quand même une qualité non négligeable pour un film de deux heures et demi. Les scènes d’action sont certes basiques et sans nouveauté par rapport aux précédents volets, mais restent néanmoins très spectaculaires, notamment l’affrontement final. On pourra tout de même également noter une petite amélioration dans la qualité de la réalisation. On sent que Pacific Rim de Guillermo Del Toro est passé par là et que Michael Bay a compris qu’il est autorisé de faire durer un plan plus d’un quart de seconde, même pendant une scène de combat. On se réjouit de ce qu’on peut !
LA NOTE : 8/20