APOCALYPSE (Bill Callahan), GO TELL FIRE TO THE MOUNTAIN (Wu Lyf), NINE TYPES OF LIGHT (TV on Radio) : Brochette d’inconnus

apocalypsebillcallahanOn commence ce nouvel avis musical avec Bill Calahan. Un musicien américain méconnu dans notre pays, mais qui a tout de même sorti 16 albums depuis 1990. Je vais vous parler ici de l’avant-dernier en date (oui j’ai toujours autant de retard) sorti en 2011 et intitulé Apocalypse. Un album court de sept titres. Dès les premières secondes, on est assez subjugué par la voix profonde et grave, qui dégage une certaine magie. Le style entre pop et country est particulièrement épuré. Malheureusement, l’album manque d’un titre vraiment marquant. Le titre America ! est lui carrément inaudible. Avec un peu plus de punch, l’album aurait pu prendre une autre dimension et on peut vraiment regretter au final que le potentiel vocal assez impressionnant soit assez mal exploité.

gotellefilretothemountainwulyfOn enchaîne avec Wu Lyf et l’album Go Tell Fire to the Mountain. Il s’agit d’un groupe anglais, guère plus renommé de ce côté de la Manche que l’artiste précédent. Leur nom vient des initiales de World Unite Lucifer Youth Foundation… Rien que cela ! Ils nous proposent un rock maîtrisé et assez propre sur lui. La partie vocale a quelque peu tendance à se transformer en cri un rien éraillé et les mélodies sont parfois lancinantes. Bref, tout cela manque passablement de relief et aucun titre n’arrive réellement à décoller.

ninetypesoflighttvonradioOn termine avec la plus intéressante de ces trois découvertes. TV on Radio et leur album Nine Types of Light. Il s’agit d’un groupe américain aux influences très diverses. Cet album mélange d’ailleurs allégrement rock et électro. Les titres sont parfois assez déstructurés mais toujours variés pour un résultat qui retient très souvent l’intention et titille la curiosité de l’auditeur. Le travail sur la voix est aussi très intéressant, alternant une voix profonde qui entre souvent en dissonance par rapport à la mélodie et une voix plus aiguë mais aussi plus mélodieuse. Pas de chef d’œuvre ici, mais un album qui mérite qu’on lui consacre un peu d’attention.

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