L’Amérique profonde semble constituer une source d’inspiration toujours renouvelée. Surtout quand il s’agit de nous offrir des films noirs. Nouvel exemple avec Cold In July, qui ne présente pas pour seul intérêt d’offrir un premier rôle au cinéma à Michael C. Hall, qui a donné vie à Dexter Morgan à la télévision. Même si ce film n’est pas non plus inoubliable.
Cold in July est un polar noir assez classique. Le personnage central est un monsieur tout le monde plongé malgré lui dans un tourbillon de sang et de violence. Le scénario nous offre quelques fausses pistes, si bien qu’à la moitié du film, on ne sait toujours pas trop quel est vraiment le nœud principal de l’histoire. La première partie est donc particulièrement prometteuse et on prend un vrai plaisir à avancer ainsi à tâtons dans cette intrigue. C’est avec une vraie impatience que l’on attend de savoir vraiment où tout cela va nous mener…
Bon personnellement, j’ai été un peu déçu de la réponse. C’est vrai que c’est inattendu, mais je n’ai pas trouvé ça non plus hyper intéressant. Certes, l’histoire est assez bien construite et menée pour que Cold in July reste plaisant à suivre. Mais je n’ai pas pu me détacher d’un léger sentiment de déception. Et comme ni la performance de Michael C. Hall, ni la réalisation de Jim Mickle ne sort vraiment de l’ordinaire, j’en suis ressorti sans m’être ennuyé, mais sans être vraiment marqué par ce à quoi j’avais assisté.
LA NOTE: 11,5/20