EN VACANCES, J’OUBLIE TOUT ! (Enfin j’espère…)

vacancesDepuis que je suis un travailleur vivant de la sueur de son front, j’ai toujours bénéficié de quatre semaines de congé pendant le mois d’août. Un bon mois de vacances qui permettent une vraie coupure et où pendant au moins trois semaines, la rentrée vous semble tellement loin qu’il est inutile d’y penser dès maintenant. C’est toujours un moment que j’attends particulièrement surtout que ces quatre semaines, si elles sont prises ici, ne sont pas prises ailleurs et l’attente est donc souvent longue.

Cette année, ce fut même interminable. Si les superlatifs ont peut-être tendance à fuser parfois sous ma plume (enfin techniquement sous mon clavier), je pense être simplement objectif en affirmant que je n’ai jamais attendu des vacances de cette façon de toute ma vie. Ce n’était plus une question d’envie, mais un besoin impérieux. Ce mois de juillet 2015 fut sans doute celui où j’aurais expérimenté le plus le sens du mot épuisement, suite à une conjugaison de facteurs : pas de vacances depuis décembre, une situation professionnelle particulièrement usante, pour ne pas dire de moins en moins supportable, des activités militantes qui ont été très prenantes (campagne des départementales et congrès) et enfin cette putain de canicule qui m’a privé de vraies nuits de sommeil pendant deux bonnes semaines.

Depuis jeudi, je suis frais et dispo, allumant ma tablette pour lire l’Equipe, souvent avant 8h, l’heure où je me lève d’habitude pour aller travailler. Mais ça n’a rien à voir ! Vraiment rien à voir ! Déjà je dors mieux, ce qui aide quand même pour la récupération. Et surtout, je suis heureux d’avoir une longue journée devant moi pour faire ce que j’ai envie, choisi de faire. On peut considérer que c’est aussi le cas tous les week-ends, mais avec 4 semaines de tranquillité devant soi, cela prend une autre saveur. Rien ne vient parasiter mon esprit, même si ça peut encore m’arriver de penser au boulot. Mais comme beaucoup de choses ont avancé positivement sur les derniers jours, ce sont moins des idées noires du coup.

Bref, demain je fais ma grosse valise (ok techniquement c’est un sac) et je quitte pour trois semaines cet appart que je supporte également de moins en moins. J’espère y laisser beaucoup de choses que je n’ai aucune envie d’emmener avec moi. Il sera bien assez tôt de les retrouver… dans longtemps, très longtemps !

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