J’ai récemment vécu une soirée cinématographique consacrée à la nostalgie avec While We Were Young et Nos Futurs. Pixels nous offre une troisième manifestation de ce sentiment. Avec l’âge, on peut se retrouver en capacité de réaliser certains des rêves qui ont pu peupler notre enfance. Ceux qui auront connu les heures héroïques des débuts des jeux vidéos à l’aube des années 80 ont tous rêvé de voir certains de leurs titres préférés prendre vie. Vous en rêviez… Chris Colombus l’a fait.
Pixels est donc avant tout un grand plaisir offert aux geeks nostalgiques. Pouvant aisément être rangé dans cette catégorie, j’ai apprécié cette gourmandise cinématographique. De l’aventure, de l’humour, le tout sans se prendre vraiment au sérieux, avec du rythme et un réalisateur qui n’a plus rien à prouver. Autant d’éléments qui donnent un résultat convaincant qui répond parfaitement à sa nature de pur divertissement. On passe un vrai bon moment, sans temps morts et sans perdre le moindre neurone. Que demander de plus ?
De la profondeur ? Des personnages plus intéressants ? Un scénario plus élaboré ? Non mais tout ça n’est rien par rapport au plaisir infini d’une partie de Pac-Man grandeur nature dans les rues de New-York ! Plaisir infiniment futile certes, mais infini quand même. Et le duo Adam Sandler-Michelle Monaghan apporte une touche de sympathie et de charme qui finit de nous séduire. Bref, Pixels est un film qui trouve son public et le ravit. Tout le monde ne peut pas en dire autant.
LA NOTE : 13/20
Martha Stewart : elle-même