On commence cet avis avec un artiste que je découvre peu à peu depuis peu, à savoir Neil Young. A la base, je devais écouter Americana, un live de 2012, enregistré avec le groupe Crazy Horse. Un album plutôt décevant car la qualité d’enregistrement n’est pas terrible. Cela ne permet pas d’apprécier pleinement la voix exceptionnel du Canadien. Sa musique ressemble alors à un rock US classique, au style rétro mais assez basique. Même si les titres plus country sont plus convaincants, le résultat final n’est pas à la hauteur. Heureusement pour moi, je me suis procuré en même temps et sans le vouloir Live Rust, un live qui date lui de 1979 (très bonne année!). Cette fois-ci, la qualité du son nous permet vraiment d’apprécier pleinement le génie de Neil Young. La musique et la voix sont immédiatement prenantes, le résultat est superbe et magnifique. Du pur bonheur !
On enchaîne avec un artiste nettement moins connu, Nick Waterhouse et son album Time’s All Gone. Un artiste américain qui navigue entre soul et jazz. Un musique maîtrisée, interprétée avec conviction, mais qui manque parfois un peu d’épaisseur. Les titres sont globalement variés, convaincants, mais jamais totalement transcendants. On notera quand même deux d’entre eux qui se démarquent quelque peu : Raina et Teardrop Will Follow.
On termine avec une vraie déception. Personnellement, j’avais toujours adoré les albums de Norah Jones que j’avais eu l’occasion de découvrir (même si aucun n’égale sont premier opus qui reste un sublime chef d’œuvre). Mais ce Little Broken Hearts est certes gentillet, mais manque passablement de relief. Elle explore pourtant d’autres univers musicaux, avec un son plus pop, moins jazzy, avec même un peu d’électro parfois. Au final, à part un très joli She’s 22, rien de bien intéressant à se mettre sous l’oreille.