WHO NEEDS WHO (Dark, Dark, Dark), SING TO THE MOON (Laura Mvula), MORNING PHASE (Beck) : Déceptions

whoneedswhodarkdarkdarkIl est grand temps de me remettre aux avis musical. On commence par le troisième album d’un groupe de folk américain, Dark Dark Dark. L’album en question s’intitule Who Needs Who, sorti en 2012, et s’ouvre sur un air de piano très vite accompagné d’un voix assez fascinante. On est vite plongé dans un univers doux et mélodieux, où le groupe fait preuve de maîtrise et de conviction. L’album est globalement d’une qualité très homogène mais manque d’un titre phare. C’est au final très plaisant, même si ça finit par tourner un peu rond

singtothemoonlauramvulaOn enchaîne avec Laura Mvula, une artiste britannique et son album Sing to the Moon. Un album dont j’attendais beaucoup car j’ai eu un grand mal à me le procurer. Mais très vite la déception a dominé avec une ouverture quelque peu lancinante. Le reste n’est pas inintéressant, mais jamais vraiment emballant. On lui reconnaît une réelle maîtrise, un vrai travail sur les sonorités mais sa voix n’en demeure pas moins pas particulièrement intéressante. De plus, on se situe toujours sur le même registre.

morningphasebeckOn termine avec Beck, un artiste dont j’aurais vraiment adoré le premier single, Loser, un titre culte de mon adolescence. Mais aussi un artiste dont les albums complets m’ont toujours amèrement déçu. Malheureusement, Morning Phase n’échappera pas la règle. Il débute par un titre doux, un peu éthéré, avec un léger écho… mais qui sonne un peu comme de la soupe. La maîtrise artistique est incontestable, la voix posée. Cependant, le résultat est un peu chiant et pas original du tout. Tout l’album reste sur un registre constant, sans réelle créativité. Bref, c’est très plat, à l’exception de Country Down, une jolie ballade.

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