JE DANSERAI SI JE VEUX : Lueur d’espoir

jedanseraisijeveuxafficheL’émancipation de la jeunesse, et en particulier des femmes, dans le monde au Maghreb et au Moyen-Orient a été un thème très présent sur nos écrans ces derniers mois. Le poids de la famille et de la tradition forment le point commun entre tous ces films. Si Mustang notamment laissait entrevoir un espoir d’y échapper, les sorties de ces derniers mois (Hedi, Tempête de Sable et Noces) livraient une vision totalement pessimiste. Qu’en est-il de Je Danserai si je Veux ? Je ne dévoilerai évidemment pas le dénouement. Je préciserai simplement qu’il n’est pas aussi sombre que les trois précédents films. Et ça fait du bien !

Je Danserai si je Veux se déroule en Israël, à Tel-Aviv plus précisément. Une ville cohabite une modernité occidentale libertaire et des communautés enfermées dans leurs traditions. Des communautés au pluriel car le film évoque ce carcan aussi bien chez les musulmans, que les chrétiens ou les juifs. Un film qui permet donc de casser quelques clichés, tout en nous montrant la situation sans fard et sans détour. Si j’ai parlé d’optimisme en introduction, le film est aussi parfois très dur, notamment une scène qui vous sert le cœur et les tripes très fort.

jedanseraisijeveuxJe Danserai si je Veux assez direct dans sa démonstration. Si la manière n’est pas particulièrement subtile, le fond l’est pour les raisons évoquées plus haut. On se prend d’affection pour les personnages de manière immédiate et on est du coup totalement happé par le récit. On est surtout sous le charme de trois merveilleuses actrices, bien soutenu il est vrai par des seconds rôles eux aussi parfaits. Ce film n’est donc pas simplement un énième sur le sujet, mais une œuvre salutaire et qui nous laisse avec un peu d’espoir. Un espoir qui n’a pas de prix.

LA NOTE : 13/20

Fiche technique :
Production : Deux beaux garçons, En compagnie des lamas
Distribution : Paname distribution
Réalisation : Maysaloun Hamoud
Scénario : Maysaloun Hamoud
Montage : Lev Goltser, Nili Feller
Photo : Itay Gross
Décors : Hagar Brotman
Musique : M.G. Saad
Durée : 102 min

Casting :
Mouna Hawa : Laila
Sana Jammalieh : Salma
Shaden Kanboura : Nour
Mahmood Shalabi : Ziad
Henry Andrawes : Wissam
Ahlam Canaan : Dounia
Aiman Daw : Saleh
Riyad Sliman : Quais

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