
Le Prédicateur est un polar extrêmement classique. Un serial killer, des suspects, des rebondissements et des policiers dont on découvre la vie privée en parallèle de leur enquête. Rien de révolutionnaire. Mais les amateurs le savent, quand c’est bon, c’est bon, originalité ou non. Et Camilla Läckberg a assez de talent pour nous livrer un nouveau romans solide, parcouru par un vrai suspense et porté par une plume agréable. Bref, tout ce que l’on recherche dans un bon polar.
La plus grande force de Le Prédicateur est d’arrivé à créer très vite une ambiance prenante. En faisant témoigner les victimes sous forme de courts flash-backs entre deux chapitres, elle renforce l’empathie du lecteur et son souhait de voir l’enquête aboutir et le criminel arrêter. Ce n’est pas grand chose, mais c’est aussi beaucoup car cela fait au final une vrai différence pour placer cette œuvre parmi celles qui comptent dans ce genre particulièrement pléthorique.