
La Petite Boulangerie du Bout du Monde ne vous marquera pas comme peuvent le faire les grands romans. Vous l’oublierez aussi vite que vous l’aurez lu. Mais le long de sa lecture, vous oublierez aussi tout le reste. Evidemment, il vaut mieux avoir une âme de midinette, ou au moins une petite midinette qui sommeille en vous, pour apprécier pleinement ce roman. Mais Jenny Colgan arrive à créer un univers assez riche et séduisant et donner vie à des personnages assez attachants pour que l’on entre totalement dans cette histoire. Le roman est construit autour de différentes intrigues qui s’enroulent autour du destin de la personnage principale. Elles sont assez nombreuses et variées pour faire de ce roman autre chose qu’une simple romance, tendance collection Harlequin.
Le style de Jenny Colgan est vraiment léger et fait que l’on dévore la Petite Boulangerie du Bout du Monde comme un morceau de pain sorti du four. Avec gourmandise et célérité ! L’écriture est fluide, vivante et limpide. Cela caractérise souvent les romans de ce genre, mais ici cette qualité est encore plus prégnante. Bien sûr l’échelle de la chick lit n’est pas celle de la littérature, mais sur celle propre à ce genre, ce roman se situe assez haut. Alors avis aux midinettes en mal de lecture légère, n’hésitez pas et dévorer cette gourmandise littéraire.