LA PLANETE DES SINGES : SUPREMATIE : Dernier souffle avant le déclin

laplanetedessingessuprematieafficheLe mythe de la Planète des Singes a donné lieu à bien des films aux qualités diverses et variées. Pendant longtemps, on pouvait facilement prétendre que rien n’égalait le premier d’entre eux. Même Tim Burton n’a pas réussi à produire un remake vraiment convaincant. Puis est venu La Planète des Singes : les Origines, sorti en 2011 qui a séduit le public et les critiques, avec pour mérite en plus de raconter une histoire relativement inédite. La suite, la Planète des Singes : l’Affrontement ayant été elle aussi très réussie, c’est avec une vraie impatience que l’on attendait la Planète des Singes : Suprématie, qui s’annonçait comme un des principaux blockbusters estivaux. Le résultat est plaisant, mais limité.

La Planète des Singes : Suprématie repose sur un scénario parfois fragile. En effet, on assiste quand même à une succession de choix très hasardeux de la part des protagonistes, qui décrédibilise l’ensemble. On le sait, au cinéma, quand quelqu’un vise mal, il le fait et on l’accepte aisément, mais ici le film tire un peu trop sur cette corde quand ça l’arrange. De manière générale, l’histoire ne parvient pas aussi à nous faire ressentir réellement l’importance de l’enjeu. On a bien du mal à se dire que l’avenir de la Planète se joue sous nos yeux. En fait, on sent quand même un réel essoufflement des scénaristes qui n’ont pas su insuffler dans cet épisode un souffle nouveau.

laplanetedessingessuprematieLa Planète des Singes : Suprématie reste parfaitement réalisé techniquement par contre. Si le film manque de crédibilité, ce n’est sûrement pas à cause des effets spéciaux. Au contraire, ils restent demeurent assez bluffants. La mise en scène est aussi soignée, avec quelques beaux plans et des scènes d’action maîtrisées. Le film bénéficie aussi de la présente à l’écran d’un Woody Harrelson qui rentre totalement dans la peau de son personnage. On peut penser que la franchise s’arrêtera là et on se dit qu’elle ce n’est pas plus mal, pour éviter un déclin qui serait dommageable à la qualité globale de cette trilogie qui reste tout de même de premier plan.

LA NOTE : 12,5/20

Fiche technique :
Production : Chernin Entertainment, TSG Entertainment
Distribution : 20th Century Fox France
Réalisation : Matt Reeves
Scénario : Matt Reeves, Mark Bomback
Montage : William Hoy, Stan Salfas
Photo : Michael Seresin
Décors : James Chinlund
Musique : Michael Giacchino
Effets spéciaux : Weta Digital
Durée : 140 min

Casting :
Andy Serkis : César
Woody Harrelson : Le Colonel
Steve Zahn : Bad Ape
Terry Notary : Rocket
Karin Konoval : Maurice
Amiah Miller : Nova
Judy Greer : Cornelia
Devyn Dalton : Cornelius

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