LE MUSEE DES MERVEILLES : Liens éphémères

lemuseedesmerveillesafficheIl y a des films qui marquent à vie et d’autres qui vous laissent une trace particulièrement éphémère. Une semaine après l’avoir vu, j’ai un mal fou à entamer l’écriture de ma critique de Le Musée des Merveilles. Je dois consentir un certain effort pour me rappeler ce que j’en ai pensé et ce que j’ai ressenti en le regardant. Au final, pourtant, je vais en dire avant tout du bien. Mais il y a une grande différence entre posséder des qualités et laisser une trace dans l’esprit du spectateur.

Le Musée des Merveilles apparaît tout d’abord comme un film chorale. Une petite chorale certes, puisqu’on ne suit que deux histoires en parallèle. Deux histoires qui ne semblent tout d’abord n’avoir aucun lien entre elles, avant de découvrir que… Non, non, je n’en dirai pas plus ! Deux belles histoires, agréables à suivre… mais pas plus que ça. Le film est touchant, mais pas vraiment émouvant et encore moins bouleversant. On en ressort un léger sourire aux lèvres mais qui s’efface assez vite.

lemuseedesmerveillesOn retrouve en tout cas la caméra particulièrement élégante de Todd Haynes. Mais comme trop souvent chez lui, l’esthétisme prend un peu le pas sur la force des émotions. C’est beau, mais toujours un peu froid et lisse. Le Musée des Merveilles ne parle pas assez au cœur pour être vraiment marquant. C’est dommage car les jeunes acteurs et actrices sont en tout point remarquables et font au moins naître un vrai attachement pour les personnages. Mais certains liens sont fragiles et ceux qui nous relient aux protagonistes de cette histoire s’effilochent aussitôt que l’on est sorti de la salle. Cependant, les liens éphémères en valent bien d’autres.

LA NOTE : 12,5/20

Fiche technique :
Production : Amazon studios, Cinetic Media, FilmNation Entertainment, Killer Films, Picrow
Réalisation : Todd Haynes
Scénario : Brian Selznick, d’après son roman
Montage : Affonso Gonçalves
Photo : Ed Lachman
Décors : Mark Friedberg
Distribution : Metropolitan Filmexport
Musique : Carter Burwell
Directeur artistique : Ryan Heck
Durée : 117 min

Casting :
Michelle Williams : Elaine
Tom Noonan : Walter vieux
Cory Michael Smith : Walter jeune
Jaden Michael : Jamie
Julianne Moore : Lilian Mayhew, Rose
Millicent Simmonds : Rose
Oakes Fegley : Ben
James Urbaniak : le père de Rose

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