CHRONIQUES D’UN GUERRIER SINNAM, TOME 1 :LE LOUP DE DEB (Nicolas Jarry) : Français héroïque

leloupdedebL’heroic fantasy est un gente littéraire largement dominé par les anglo-saxons. Peut-être parce que le père de ce genre désormais florissant, JRR Tolkien, était tout d’abord un linguiste, détail qui n’en n’est pas un quand on connaît bien son œuvre. Cependant, il existe aussi une école francophone, moins active que sa consœur de science-fiction, mais qui nous permet tout de même d’enrichir notre bibliothèque de quelques volumes. Le Loup de Deb, premier volet de la trilogie Chroniques d’un Guerrier Sînamm, en est la preuve. Même s’il n’en est pas le plus brillant ambassadeur.

Le Loup de Deb est frappé du même travers que beaucoup d’autres œuvres de fantasy. Nicolas Jarry semble ignorer le fait que le lecteur n’est pas directement connecté à son cerveau. Faire découvrir un monde imaginaire nécessite un minimum de clarté et d’explicitation, puisqu’on ne peut pas boucher les trous laissés par les allusions avec ce que l’on connaît par ailleurs. Bref, on est souvent perdu en lisant ce roman et on ne saisit pas toujours le où, qui, comment, pourquoi. Et si on pardonne ce travers à un génie comme George R. R. Martin, on est un peu moins magnanime avec un Nicolas Jarry.

Et c’est d’autant plus regrettable que ce qu l’on saisit de ce récit donne envie de poursuivre. L’univers est riche d’une complexité assez adulte. On n’est pas dans de la dark fantasy à la Game of Thrones, mais l’univers du Loup de Deb n’a en tout cas rien d’enfantin. Tout ceci va me pousser à persévérer dans ces Chroniques d’un Guerrier Sînamm. Outre le fait évidemment que les deux tomes suivants figurent déjà dans ma bibliothèque. Rendez-vous au prochain épisode donc.

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